Kinshasa - Les enfants des rues
Situé au rond-Point Ngaba à
Kinshasa, le centre Ndako Ya Biso accueille les enfants des rues et met tout en
oeuvre pour favoriser leur réunification familiale et leur réinsertion par la
scolarisation ou la formation professionnelle.
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vendredi 4 décembre 2009
Par JG3198-GANDI le vendredi 4 décembre 2009, 08:40
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En ce début de mois de
décembre, nous célébrons déjà le cinquième anniversaire du commencement de
notre travail avec les enfants de la rue à Kinshasa: Pour mémoire, c'est ainsi
dès les premiers mois de 2004 que, avec l'aide d'Arnold, jeune anthropologue
résidant dans le quartier, nous avons commencé à faire une enquête pour mieux
connaître ces jeunes de la rue très nombreux autour du rond-point Ngaba. SOS
Enfants a alors décidé de prendre le salaire d'un animateur, et c'est ainsi
que, suite à notre étude, Arnold a officiellement commencé le 1er décembre 2004
son travail d'appui aux enfants dans la rue, sans avoir encore à ce moment de
maison d'accueil, nous la louerons à partir de septembre 2005. Mais en ouvrant
nos archives, je revois tous nos rapports mensuels depuis celui de décembre
2004, soit déjà 61 rapports !
Quel chemin parcouru en cinq ans ?
Je me souviens encore des premiers enfants que nous avions rencontrés dans la
rue avec Arnold. Il y a parmi eux Junior dont nous avions retrouvé la maman à
Kisangani. Il va terminer cette année-ci ses six ans de secondaire et passer
son diplôme de fin d'études ; il a écrit un mot aux enfants du centre qui le
connaissaient encore pour leur dire « plus jamais la rue ». Il y a Gloire qui a
pu être réunifié chez sa maman et qui réussit bien à l’école secondaire ; il
voudrait devenir enseignant ! Christian est devenu le plus qualifié des
apprentis du garage où nous l'avons placé...
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jeudi 18 juin 2009
Par JG3198-GANDI le jeudi 18 juin 2009, 11:16
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A Kinshasa, la saison des
pluies continue avec ses tempêtes violentes qui surviennent d’une minute à
l’autre après des heures de soleil brûlant ! Ces changements sont
impressionnants et causent parfois de gros dégâts, surtout dans les quartiers
pauvres où les maisons ne sont pas solides et les caniveaux absents.
Malheureusement, cela n’améliore pas non plus les conditions de vie des enfants
qui vivent au Rond Point Ngaba : pas simple de trouver un coin abrité pour
passer la nuit... Le plus souvent, ils iront se réfugier au dépôt : un
grand hangar où sont stockés les énormes sacs de charbon et de nourriture
importés du Bas Congo qui seront revendus sur le marché.

C’est aussi là que
dorment les « grands » de la rue, qui assurent plus ou moins la
sécurité des « petits ». Les « grands » sont très nombreux,
je ne crois pas qu’on puisse avoir une idée de leur nombre ! A partir de
18 ans, ils ne sont plus comptabilisés comme « enfants des rues »
dans les statistiques, et rares sont les centres ou les associations qui les
aide à s’en sortir. Pourtant, ces jeunes sont souvent des victimes de la rue
depuis de longues années et sont tout aussi délaissés par la société et jugés
pas la population.
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Par JG3198-GANDI le jeudi 18 juin 2009, 09:28
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Bob dit n'avoir jamais
connu l'amour de ses parents. Ce dont il se souvient, c'est de leur rejet
constant et de ce terrible sentiment de ne pas être désiré. Petit à petit, sa
vie familiale est devenue insupportable et l’illusion d’une vie plus épanouie
dans la rue l’a poussé à tout quitter. Il avait 10 ans. Comme Yannick, il a
intégré l'Etat Major et a subi les aléas de la rue. Ses bras marqués de larges
cicatrices en témoignent, bien que Bob soit d'un naturel calme
impressionnant ! Après quelques années, Bob a rencontré Lætitia, en
rupture familiale elle aussi. Son histoire ? Une grosse crise
d'adolescence mal comprise par sa famille, l'absence d'écoute et d'attention,
et cette impression tenace que la rue la rendra plus libre...
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Par JG3198-GANDI le jeudi 18 juin 2009, 08:48
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Imaginez un marché
bondé, des couleurs à n'en plus finir, et les yeux qui se tournent, curieux,
quand on arrive près du dépôt, où on sait que les « grands » passent la majeure
partie de la journée. Un jeune gaillard s'approche tout sourire pour dire
bonjour, la démarche marquée de gauche à droite, les poings serrés, les bras
arqués sur les côtés pour se donner de la consistance : c'est Yannick, dit
aussi Nicky !
A 22 ans, il a déjà 10 ans de vie dans la rue derrière lui. Son père est décédé
quand il avait 10 ans d'un accident de bus (il était chauffeur). Vivre seul
avec sa mère, c'était difficile, l’enfant avait besoin d'autorité,
d’encadrement… Alors, vers l'âge de 12 ans, Yannick est parti de la maison.
Rapidement, il a rencontré d'autres jeunes qui sont devenus ses compagnons de
galère et il a intégré le groupe de l'État Major.
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mardi 27 janvier 2009
Par JG3198-GANDI le mardi 27 janvier 2009, 09:52
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Je m’appelle Fanny, j’ai
21 ans, et je reviens d’une année de mission en RDC, dans l’immense capitale de
Kinshasa. Au centre Ndako Ya Biso, j’ai rencontré ces enfants appelés « shégués
», ces enfants des rues dont plus personne ne veut dans la société et qui
grandissent avec leurs propres forces et leurs propres lois. Passer une année à
les connaître, à les écouter, à les voir grandir a été passionnant pour moi, et
je suis heureuse de pouvoir partager avec vous un peu de ce concret que vous
rendez possible.
Je vais vous parler de Gloria, cet enfant qui avait été réinséré il y a
quelques mois. Son histoire empreinte d’épreuves montre à quel point le retour
d’un enfant est fragile, sa réintégration longue et sa volonté essentielle. Les
éducateurs ne pourront jamais forcer un enfant à retourner en famille, ni
changer complètement les paramètres familiaux (conditions de vie, chômage,
éducation…) dans lesquels il est accueilli. Des imprévus peuvent bouleverser la
stabilité de l’enfant, c’est ce qui est arrivé à Gloria.
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Par JG3198-GANDI le mardi 27 janvier 2009, 08:27
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27 Avril 2007, nous sommes vendredi matin au centre Ndako ya Biso. Un garçon de
14 ans est assis et discute. Cet enfant est beau. Ses yeux pétillent de vie
mais son être est cabossé. Des cicatrices, des blessures, autant sur son corps
que sur son cœur, sûrement. Des réactions souvent démesurées, des phrases trop
souvent perçues comme des coups de poignard… Il a toujours le sourire mais il
est blessé !
Cet enfant si attachant s’appelle Gloria, il a 14 ans. Il a grandi dans une
famille de 13 enfants. Il avait un papa et une maman. Son enfance aurait pu
être pleine d’amour et de joie, mais il n’en fut pas ainsi. Un jour, la maman,
pilier de la famille est décédée. A partir de ce moment, tout a changé. La
famille a explosé. Gloria, du haut de ses 7 ans, a quitté la maison avec un de
ses grands frères pour aller vivre dans la rue. Malheureusement, il n’imaginait
pas que la souffrance existait là aussi. Il passait de rond-point en
rond-point, toujours en quête d’affection, celle d’une maman partie trop
vite.
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mardi 6 janvier 2009
Par JG3198-GANDI le mardi 6 janvier 2009, 08:56
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Joie de pouvoir penser à
chacun de vous en ce début d’année, à me réjouir de votre amitié et de vos
nouvelles. Mais, moi-même je ne vous écris guère, je suis tellement pris par
toutes nos activités ici à Kinshasa ; et puis la poste n’existe pas et le
courant est tellement irrégulier !
Le premier janvier, j’ai commencé par visiter l’oncle et la tante de Franck,
surnommé Kabila. Franck a 15 ans, il a fait 4 ans dans la rue. Ses deux parents
sont morts du sida. Son oncle avait bien voulu le recevoir mais son épouse
l’avait refusé. Nous l’avions placé alors dans l’internat d’une école primaire,
rentrant chez son oncle pour les vacances. Il avait tenu ainsi une année
entière, mais au mois de juillet dernier il était retourné dans la rue. En
octobre nous avons pu le placer dans un centre de formation professionnelle des
Salésiens, et l’oncle en a été très content : l’enfant est apaisé, changé. Dans
ce centre de formation, il a retrouvé confiance en lui-même et veut poursuivre
sa formation.
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samedi 19 juillet 2008
Par JG3198-GANDI le samedi 19 juillet 2008, 21:26
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Devant le nombre sans
cesse croissant d’enfants suivis par le centre Ndako Ya Biso, une
réorganisation en profondeur était devenue nécessaire et l’organigramme a été
remis au point : placées sous la tutelle de Jean-Pierre Godding, responsable du
projet, trois directions d’activités ont été définies.
Fanny est nommée à la tête de la maison d’accueil et Roger devient le
responsable des activités d’intégration (micro-crédits, garanties locatives,
formation professionnelle). Arnold reste quant à lui le coordinateur du projet
tout en étant le responsable des activités de réunification familiale.
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mardi 15 juillet 2008
Par JG3198-GANDI le mardi 15 juillet 2008, 00:00
Réunifications familiales, quelques mois après…
CHRIS
Réunifié Août 2006
Chris a 18 ans. Ses deux parents sont décédés et, après
deux ans de rue, il a été accueilli par une famille amie
de ses parents. Nous l'avons placé en 2006 chez un
garagiste de son quartier qui l'a bien formé en mécanique
et a même commencé à lui apprendre la conduite automobile.
Mais le garagiste est parti ailleurs et a abandonné le
jeune tout en lui faisant de belles promesses.
Chris a heureusement été patient ; suivant nos conseils,
il a pu trouver un autre garagiste qui l'a aidé à bien
maîtriser la conduite. Chris a passé en mars 2008 l'examen
de conduite automobile.
Il est le premier enfant que nous suivons qui a obtenu son
permis de conduire, il pourra maintenant grâce à cela
trouver du travail comme chauffeur et mécanicien.
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lundi 31 mars 2008
Par JG3198-GANDI le lundi 31 mars 2008, 03:08
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Après trois ans
d’existence du centre et de travail auprès des enfants de la rue à Kinshasa,
nous avons tenu au mois de janvier une réunion d’auto-évaluation qui a permis
de faire le point sur les relations des animateurs avec les enfants et les
familles, le travail de l’équipe et les attentes de chacun pour 2008.
Nous avons pu pour cela nous appuyer sur quelques chiffres extrêmement
encourageants : En 2007, selon les statistiques de Save The Children, Ndako Ya
Biso est la 3
ème ONG de Kinshasa en ce qui concerne le nombre de
réunifications familiales : nous avons pu ramener chez eux 80 enfants, avec
très peu de rechutes enregistrées.
Et, d’après Médecins du Monde qui supervise à Kinshasa le domaine de la santé
des enfants de la rue, notre dispensaire est le 2
ème de la ville en
terme de fréquentation !
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jeudi 27 mars 2008
Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 20:25
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa

Joël a 16 ans, il parle très peu mais agit avec une grande violence. Sa mère
n’avait que 15 ans à sa naissance et, lorsque son père est parti, Joël a été
confié à sa grand-mère. Rapidement, l’enfant été accusé de sorcellerie par sa
famille qui le rendait responsable de tous les malheurs. Il a subi de graves
tortures de la part de plusieurs pasteurs pour lui faire avouer sa
sorcellerie.
Joël a fui alors la maison et a passé cinq longues années dans la rue. Depuis
plus d’un an, il fréquente notre centre. Nous avons peu à peu réussi à
l’apprivoiser, l’écouter et l’apaiser, même s’il garde un fond de violence
latente. A sa demande, nous avons entamé les démarches de réunification et,
après plusieurs rencontres avec la famille, la grand-mère a finalement accepté
de le reprendre. Nous l’avons ramené chez lui une première fois mais il n’a pas
voulu rester.
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Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 10:00
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa

Josué a dix
ans, il a 2 petits frères et 2 frères aînés décédés de maladie. Polygame, le
père vit hors de Kinshasa et la mère, sans ressources, fait appel à sa sœur
pour sa survie et celle de ses enfants. Mais cette sœur est morte subitement et
son mari affirme qu’il a vu en rêve Josué « tuer sa tante par sorcellerie ».
Dès lors, la famille a fait passer l’enfant dans diverses églises pour
exorciser son démon.
Elle a également fait pression sur la maman pour qu’elle se débarrasse de son
fils, menaçant de lui supprimer toute aide tant que Josué serait là.
Découragée, la mère a dit un jour à l’enfant :
« Je dois me débarrasser de
toi et je vais t’empoisonner. » Josué a eu peur, il a compris qu’il n’avait
plus personne et est parti dans la rue.
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Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 08:55
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa

Rodrigue a 13 ans, il vient d’un petit village de province. Après le décès de
ses deux parents, sa tante l’a recueilli et est venue vivre avec lui à
Kinshasa. Mais bientôt, influencée par son milieu de vie, la tante a commencé à
considérer l’enfant comme un sorcier et l’a chassé de la maison.
Nous avons recueilli l’enfant après 4 mois passés dans la rue et il s’est très
vite confié à nous. Au début, la tante refusait tout dialogue, elle ne voulait
plus entendre parler de Rodrigue et proposait simplement de le renvoyer dans
son village. Mais finalement, après plusieurs rencontres, elle a admis qu’elle
seule pouvait prendre l’avenir de l’enfant en charge. Elle a donc accepté de le
reprendre, nous l’avons ramené chez lui et inscrit à l’école où il a bien
repris ses études.
Vous pouvez nous aider et parrainer les
enfants des rues de Kinshasa.
Par JG3198-GANDI le jeudi 27 mars 2008, 00:00
en savoir plus sur le parrainage des
enfants des rues à Kinshasa
Frida et Asia sont deux sœurs
de 10 et 12 ans, orphelines de mère. Nous les avons réunifiées chez elles en
mai 2007 après qu’elles aient été chassées de la maison par leur père qui les
traitait de sorcières. Mais récemment, la belle-mère a rencontré des
difficultés pour accoucher et en a jeté la responsabilité sur les fillettes qui
ont à nouveau été accusées de sorcellerie.
Leur père les a attendues à la sortie de l’école et conduites chez un pasteur.
Elles ont été battues et torturées avant d’être rejetées dans la rue. Au bout
de quelques jours, la belle-mère a fini par accoucher et nous avons pu ramener
Frida et Asia chez elles. Mais la situation familiale reste très tendue et nous
sommes déjà intervenus plusieurs fois pour assurer leur protection.
Vous pouvez nous aider et parrainer les
enfants des rues de Kinshasa.
mardi 15 janvier 2008
Par JG3198-GANDI le mardi 15 janvier 2008, 00:00
LISTE DES ENFANTS REUNIFIES DANS LEUR FAMILLE
AU COURS DE L’ANNEE 2007
Janvier 2007 4 enfants
- Ginias 10 ans 3 jours de rue
- Lomami 16 ans 1 an de rue
- Regan 15 ans 3 mois de rue (R)
- Peter 16 ans 9 mois de rue
Février 2007 6 enfants
- Yves Bwabwe 14 ans 2 ans de rue
- Abel 16 ans 4 ans de rue (R)
- Endrick 16 ans 1 an de rue
- Malu 15 ans 5 ans de rue (R)
- Willy 14 ans 3 ans de rue
- Guy 15 ans 2 ans de rue (R)
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samedi 10 novembre 2007
Par JG3198-GANDI le samedi 10 novembre 2007, 00:00
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa

Une des préoccupations
essentielles du trimestre aura été la présence croissante de filles à notre
dispensaire. C’est pour nous un signe très fort du besoin urgent d’un appui de
notre part adapté à leurs besoins particuliers. Nous souhaitons ardemment
ouvrir une maison pour les filles de la rue dès que possible. Nous avons été
spécialement frappés le mois dernier en découvrant trois filles de la rue
dormant dehors, cachées sur le barza d’une maison avec leurs trois bébés en
très bas âge.
C’est une situation cruelle et intolérable contre laquelle nous sommes plus que
jamais décidés à réagir car les exemples se multiplient : En septembre, parmi
les filles de la rue fréquentant notre dispensaire, nous avons enregistré pas
moins de six grossesses. Cela nous a décidé à mettre en place des formations
spéciales pour le groupe des filles afin de les informer sur leur cycle
menstruel et sur les méthodes de contraception.
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jeudi 25 octobre 2007
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.

Espoir a 11
ans, il a été confié à la garde de son oncle maternel après le décès de sa
mère. Mal nourri, mal suivi, violenté par son oncle, il a pris l’habitude du
vol pour survivre.
Un jour qu’une course lui avait été confiée, l’enfant en a profité pour
s’amuser et détourner l’argent. A son retour à la maison, son oncle l’a chassé
en lui disant qu’il ne voulait plus le revoir avant qu’il ne rembourse l’argent
confié. C’est ainsi que l’enfant a quitté la maison pour la rue où il a passé
deux mois avant que nous puissions le trouver au rond-point Ngaba.
Terrorisé à l’idée de retourner chez son oncle, Espoir a préféré nous donner
l’adresse de son grand-père que nous avons pu rapidement rencontrer pour tenter
d’arranger les choses. Celui-ci nous a bien reçu, il s’est montré désolé et
compréhensif et a accepté sans problème de prendre l’enfant en charge. Quand
nous lui avons amené Espoir, il a été très content de retrouver son petit-fils
et l’a accueilli gentiment. Nous l’avons inscrit en 3
ème année de
l’école primaire, il commence doucement à se stabiliser et semble content de sa
nouvelle vie.
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00
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des rues de Kinshasa.

Yannick est un enfant âgé
de 13 ans, sa mère est décédée, son père a préféré l’oublier et c’est son
grand-père maternel qui a bien voulu l’accueillir. Mais l’enfant, avec son
cousin André, a volé et vendu quatre chaises en plastique de son grand-père,
puis, ayant peur de la sanction, il est parti dans la rue.
Nous l’avons rencontré trois mois plus tard au rond-point, il a bien voulu nous
donner l’adresse du grand père. Quand nous avons rencontré celui-ci, il était
d’abord fâché, mais ensuite il a accepté facilement de reprendre son petit fils
à la maison.
Nous avons ramené Yannick et l’avons inscrit au centre scolaire Bondeko en
classe de 4
ème, où il semble très appliqué. Lors d’une récente
visite de suivi, le grand-père nous a montré ,très fier, les cahiers de son
petit fils qui avait de très bonnes notes.
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00
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des rues de Kinshasa.

Magloire a 12 ans et a passé deux mois dans la rue : Sa maman a eu ce premier
fils avant son mariage actuel ; ils vivent dans une toute petite maison avec
trois autres enfants. Le mari de la maman a d’abord accepté d’accueillir
l’enfant mais sans rien faire pour lui. Pour trouver de quoi manger, Magloire
était obligé de passer la plus grande partie de ses journées dans la rue. Puis
un jour, le père a dit qu’il ne voulait plus le voir dans sa maison en raison
de son indiscipline.
L’enfant a quitté la maison pour la rue, nous avons fait sa connaissance autour
du rond-point. Lors de notre rencontre, la maman a d’abord eu peur de la
réaction de son mari, mais celui-ci a pris conscience de son devoir
d’accueillir Magloire et nous avons pu le ramener chez lui et l’inscrire dans
une école en classe de 2
ème année.
Par JG3198-GANDI le jeudi 25 octobre 2007, 00:00
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Argane a 13
ans. Sa mère est décédée en 2000 et son père, un militaire, s’est remarié
récemment. Mais la nouvelle femme a déjà trois enfants plus jeunes, elle
n’apprécie pas Argane et refuse de s’en occuper. Elle le délaisse totalement et
ne lui donne pas à manger comme aux autres enfants de la maison.
L’enfant a fui un beau matin cette situation devenue insupportable pour lui. Il
a passé deux semaines dans la rue avant de nous trouver. A sa demande, nous
sommes allés rencontrer sa belle-mère qui nous a dit que l’enfant était têtu et
indiscipliné. Mais, mise devant ses responsabilités, elle a finalement accepté
de le reprendre et nous a promis de mieux veiller sur lui. Argane n’allait plus
à l’école depuis un an. Selon son désir, nous l’avons inscrit en classe de
5
ème et, depuis, il se montre un élève assidu.
Nous suivons de près l’évolution de sa situation familiale qui semble hélas
encore bien précaire.