Mot-clé - Réunification familiale
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mardi 10 septembre 2019
Par Anne Oberlé le mardi 10 septembre 2019, 13:36 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre pour enfants des rues à Kinshasa

Ndako Ya Biso a réalisé du 27 août au 2
septembre 2019 une mission de rapatriement de sept enfants enlevés à leurs
familles à Tshikapa, à 1200 km de Kinshasa, pour en faire des petits
voleurs dans la capitale. Ce sont des enfants dont l’intervalle d’âge varie
entre 10 et 16 ans. L'analyses de leurs témoignages permet de distinguer deux
catégories parmi ces enfants victimes de trafic : ceux qui vivaient déjà
dans la rue à Tshikapa, qui sont tombés facilement dans les pièges des
bourreaux qui les ont kidnappés, leur faisant croire que, une fois à Kinshasa,
ils vivraient dans des meilleures conditions. Et ceux qui étaient en famille,
qui ont été enlevés après avoir été drogués à la suite d’une piqûre.
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mercredi 22 mai 2019
Par Anne Oberlé le mercredi 22 mai 2019, 19:11 - Kinshasa - Les enfants des rues
Nous vous
livrons ces témoignages pour vous montrer la diversité des souffrances que
vivent ces enfants des rues mais aussi l'espérance que nous cherchons à leur
rendre.
Merci d’être présents à nos côtés pour les aider !
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Matondo
Né à Tshikapa au Kasaï, à 1500km de Kinshasa, Maton est un petit garçon de dix
ans, l’aîné de deux enfants. Ses parents sont venus s’installer à Kinshasa et
le papa est devenu pasteur d’une Eglise de réveil. Mais quelque temps après, il
est tombé malade et a perdu la vue. La maman a alors accusé Matondo d’être le
sorcier qui a causé la maladie de son père et l’a chassé de la maison. Matondo,
qui est un enfant très éveillé et parle bien le français est allé dénoncer sa
famille au tribunal pour les enfants et le tribunal l’a ramené chez lui. Mais
la maman n‘a pas voulu le garder et l’a encore une fois renvoyé dans la
rue.
Cette fois-ci, Matondo s’est dirigé vers le centre Ndako Ya Biso. Il nous a
raconté son histoire en affirmant ne plus vouloir vivre avec ses parents. Son
souhait le plus cher étant de retourner à Tshikapa chez sa tante, nous avons
pris contact avec cette dame qui nous a confirmé qu’elle accueillerait son
neveu avec joie. A notre demande, elle a fait établir les papiers nécessaires
pour officialiser la garde.
Matondo reste provisoirement hébergé dans notre centre en attendant que nous
trouvions un moyen sûr pour le conduire chez sa tante à Tshipaka
mercredi 15 mai 2019
Par Anne Oberlé le mercredi 15 mai 2019, 16:41 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Sarah
Âgée de 15 ans, Sarah est orpheline de mère. Nous n’avons aucune information
sur son père qui a abandonné la maman avant même la naissance de Sarah.
Plusieurs années après, la maman a eu deux autres petites filles prénommées
Esther et Rachel, avec un autre homme qui vit actuellement au
Nord-Kivu.
Esther a aujourd’hui 8 ans et Rachel 6 ans.
La famille vivait alors Kisangani dans la province de Tshopo, au Nord-Est du
pays quand la maman est subitement décédée d’une maladie des mains.
Après les obsèques, les tantes maternelles ont emmené les trois sœurs avec
elles à Kinshasa. Mais la discorde est rapidement intervenue entre les tantes,
aucune d’entre elles ne voulant prendre en charge les enfants.
Alors elles ont déclaré que le comportement des filles était suspect, faisant
courir la rumeur qu’elles étaient ensorcelées, les accusant d’avoir fait mourir
leur mère.
Un jour, les tantes ont conduit de force les enfants dans une église du réveil
à triste réputation, affirmant qu’elles étaient des sorcières et qu’elles
devaient rester là pour être exorcisées.
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samedi 11 mai 2019
Par Anne Oberlé le samedi 11 mai 2019, 19:03 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Obed
Âgé de 12 ans, Obed est le deuxième d’une famille de cinq enfants. Le papa a
quitté la famille pour prendre une autre femme, laissant la maman sans
ressources pour nourrir sa famille. C’est ainsi que le frère aîné est parti
dans la rue, bientôt imité par Obed et son petit frère qui ont commencé à
vendre des sachets en plastique au marché Ngaba. Obed épargnait l’argent de ses
ventes chez un commerçant et quand il atteignait deux ou trois mille francs,
l’équivalent d’un euro, il allait les donner à sa maman qui était
enceinte.
Nous avons trouvé les deux frères menant leur petit commerce sur le marché,
nous les avons écoutés et nous sommes allés rencontrer leur maman. Au terme
d’un patient dialogue, nous avons pu lui ramener les deux enfants ; nous
sommes ensuite allés à la recherche du grand frère, nous l’avons trouvé et nous
l’avons ramené lui aussi à la maison, le jour même où la maman a accouché de
son cinquième enfant. Obed ne va plus vendre sur le marché, il est maintenant
scolarisé en 3ème année primaire et obtient de très bons résultats.
Grâce au microcrédit que nous avons apporté à la maman, elle a pu reprendre un
petit commerce et faire ainsi vivre toute sa famille.
dimanche 5 mai 2019
Par Anne Oberlé le dimanche 5 mai 2019, 18:53 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Gédéon
Âgé de 12 ans, Gédéon est l’aîné de deux enfants restés avec leur maman au
divorce de leurs parents. Rapidement, la maman s’est trouvée sans ressources,
contrainte d’abandonner ses enfants dans la famille du papa.
Mais celui-ci s’était remarié et sa nouvelle femme ne voulait pas des enfants.
Elle a commencé à les accuser de sorcellerie, prétendant que c’étaient eux qui
empêchaient leur père de trouver du travail.
Gédéon et son frère ont été conduits dans une église pour « les délivrer de
leur sorcellerie ». Ils y ont été torturés pour qu’ils avouent être des
sorciers. Ne supportant pas ces supplices, Gédéon a fui dans la rue. Grâce à
des camarades, il a entendu parler du centre Ndako Ya Biso et est venu
spontanément nous rejoindre. Nous l’avons accueilli et écouté puis nous sommes
allés voir le papa et sa femme. Nous avons essayé de les sensibiliser, de les
aider à comprendre que l’absence de travail est une situation normale à
Kinshasa et pas la conséquence d’une sorcellerie.
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dimanche 28 avril 2019
Par Anne Oberlé le dimanche 28 avril 2019, 18:35 - Kinshasa - Les enfants des rues
Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants
des rues de Kinshasa.
Edwige
Âgée de 14 ans environ, Edwige est la plus jeune d’une famille de 7 enfants
originaire de Kinshasa. Alors qu’elle avait 6 ans, ses parents sont morts et
elle a été placée chez une de ses tantes au Congo Central.
L’an dernier, sa tante l’a tenue pour responsable du décès d’une des ses
cousines, elle l’a accusée de sorcellerie et l’a renvoyée à Kinshasa. A son
arrivée, ses frères l’amenèrent à l'église de réveil de leur oncle pour la
délivrer de sa sorcellerie, mais l'oncle ne réussit pas à exorciser la fille,
il prétendit qu'elle avait une grande sorcellerie et la chassa de son
église.
Ses frères ont récupéré Edwige pour l'amener dans une autre église mais comme
le pasteur n'arrivait pas non plus à la délivrer, ils la ramenèrent en famille.
Peu de temps après, une autre cousine décéda et Edwige fut chassée de la
maison. Elle se retrouva dans la rue au rond point Ngaba, ce sont les policiers
qui l'amenèrent au centre Ndako Ya Biso.
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dimanche 10 mars 2019
Par Anne Oberlé le dimanche 10 mars 2019, 17:22 - Bumi - Les orphelins d'Afrique
comment aider les
orphelins d'Afrique
Plus de 700 enfants bénéficient
directement de l’aide apportée par BUMI aux plus vulnérables dans le cadre de
ses écoles, du Centre d’Accueil de Kamalondo et du Village d’Enfants de
Karavia.
Et ce nombre ne cesse d’augmenter, malgré les réunifications familiales que
l’association réussit à effectuer au fil des mois. Enfants abandonnés, enfants
des rues et orphelins arrivent régulièrement, accompagnés le plus souvent par
les services sociaux de la commune.

En 2018, six nourrissons sont venus
augmenter le nombre des jeunes pensionnaires du Village d’Enfants de Karavia.
Leurs histoires sont bien tristes, ce sont le plus souvent des enfants
handicapés qui nécessitent une prise en charge adaptée.
Recommandé par le Ministère Genre et Famille, Raphaël est arrivé en Juin 2018.
Raphaël présente une malformation des membres supérieurs, il a de petits bras
avec deux petits doigts sans avant-bras ni mains. Ceci mis à part, il est en
bonne santé.
Benoît a été abandonné par son père à BUMI en septembre 2018 et la petite
Sudila a été purement et simplement jetée dans la cour de BUMI le 5 novembre
2018.
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jeudi 26 octobre 2017
Par Anne Oberlé le jeudi 26 octobre 2017, 15:22 - Rwanda - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage d'un enfant
vulnérable au Rwanda
Les familles et le Point
d’Ecoute main dans la main

La problématique des enfants des rues à Gisenyi a
beaucoup évolué ces dernières années. Agissant de concert, les autorités
administratives et les acteurs de la société civile ont mis en place des plans
d’action pour tenter de résoudre ce problème. Avec l’aide de la police, tout
est mis en œuvre aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus d’enfants qui passent la
nuit dans la rue.
Mais la cause qui conduit un enfant dans la rue reste toujours la même,
douloureusement présente : la misère au sein de sa famille et le besoin de
recherche de nourriture. Ce phénomène est encore plus marqué quand la maman est
seule pour élever ses enfants.
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lundi 9 octobre 2017
Par Anne Oberlé le lundi 9 octobre 2017, 18:30 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa

Ce 9
octobre 2017, pour la 2000ème fois, notre centre d'accueil pour enfants de la
rue Ndako Ya Biso a pu réintégrer un enfant dans sa famille. Le bourgmestre de
notre commune de Makala a tenu à nous accompagner et à témoigner devant la
télévision locale de l’importance de notre travail.
2000 enfants réintégrés en 13 années, avec un taux moyen de rechute de 10%
seulement, ça peut paraître une goutte d'eau dans la mer, mais c’est une joie
et une vraie espérance pour tous ces jeunes qui ont retrouvé leur place dans le
groupe familial, leur dignité et un avenir professionnel.
Il s'agissait cette fois-ci de Christel Vividila, âgée de 13 ans, aînée de 4
enfants. Ses parents se sont séparés lorsqu'elle avait cinq ans, chacun s'est
remarié avec un nouveau partenaire. Christel est d'abord restée chez son papa,
puis elle est partie vivre quelques années chez sa tante paternelle avant de
revenir chez le papa. Scolarisée en école primaire, elle n'était pas très bien
suivie par sa famille et ne manifestait pas grand goût pour les études.
Entraînée par une amie, elle s'est mise à fréquenter une bande de jeunes de la
rue, à prendre de mauvaises habitudes et à s'initier au vol …
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mercredi 31 août 2016
Par Anne Oberlé le mercredi 31 août 2016, 14:18 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre pour enfants des rues à Kinshasa
Chaque année, Ndako Ya Biso
arrive à réunifier près de 200 enfants de la rue auprès d’un membre de sa
famille. Pour stabiliser la réunification et éviter la rechute de l’enfant dans
la rue, différents outils sont utilisés et spécialement les six suivants :
la scolarisation de l’enfant, la formation professionnelle du jeune âgé de plus
de 15 ans, le microcrédit accordé à la maman responsable de l’enfant, la
garantie locative apportée à la famille afin de l’aider à trouver un meilleur
logement, la gestion des conflits familiaux et les rencontres d’échange entre
parents.
Visite
de deux éducateurs dans la famille d’un enfant des rues réunifié
Les enfants qui vivent au Centre on fêté Noël et Nouvel An eux aussi. Ils
ont revêtu ces jours-là les habits neufs que nous avons pu leur donner grâce à
vos cadeaux et vos dons pour ces fêtes de fin d’année.
Près de 300 crédits sont octroyés chaque année aux mamans des enfants : un
premier crédit de 40$ est accordé après (et si possible même avant) la
réunification de l’enfant dans la famille en vue de favoriser le démarrage ou
la reprise de l’activité génératrice de revenus de la maman. Si elle gère bien
son activité et rembourse bien son premier crédit, elle peut recevoir un 2ème
crédit d’un montant plus élevé, de 60$ à 100$.
L’accent est surtout placé sur le travail de la maman : bonne
identification de la marchandise et du lieu de vente, formation à la gestion
des stocks et des finances, suivi régulier de cette gestion. Une journée de
formation est donnée aux mamans avant qu’elles ne reçoivent le crédit.
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mercredi 6 juillet 2016
Par Anne Oberlé le mercredi 6 juillet 2016, 16:19 - Rwanda - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage d'enfants au Rwanda

Faire
en sorte qu’il n’y ait plus d’enfants qui vivent dans la rue : c’est la mission
que se sont donnée le Point d’Ecoute et SOS Enfants. Mais le chemin est long et
semé d’embuches.
Depuis toutes ces années, bon nombre d’enfants ont retrouvé leur famille. Le
Point d’Ecoute poursuit son accompagnement pour s’assurer que l’enfant va bien
et que ses relations avec les siens sont bonnes. Mais les conditions de vie
restent difficiles. La faim qui avait poussé l’enfant à partir dans la rue est
trop souvent l’élément qui met en péril la stabilisation de la famille. Les
mamans seules qui élèvent leurs enfants sont souvent dépassées et quand la
maladie survient, c’est tout le fragile équilibre qui s’effondre.
Aujourd’hui, on assiste à une recrudescence du nombre d’enfants quittant leur
famille. Les principales causes peuvent être le décès d’un des parents, voire
des deux, ou encore l’incapacité des parents à trouver un travail régulier. Les
mauvaises conditions de vie ne font alors que s’aggraver.
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samedi 13 février 2016
Par Anne Oberlé le samedi 13 février 2016, 18:19 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre pour enfants des rues à Kinshasa

Voilà la nouvelle année déjà bien
entamée, quand vous repenserez aux cadeaux reçus pour Noël et Nouvel An, ayez
une petite pensée pour vos amis, les enfants de la rue de Kinshasa !
Les enfants qui vivent au Centre on fêté Noël et Nouvel An eux aussi. Ils ont
revêtu ces jours-là les habits neufs que nous avons pu leur donner grâce à vos
cadeaux et vos dons pour ces fêtes de fin d’année.
Comme déjà à plusieurs reprises, nous avons lancé l’opération pas d’enfant dans
la rue pour le 25 décembre » en demandant aux familles de la paroisse si elles
pouvaient accueillir un enfant pour la journée de Noël. Une trentaine de
familles ont accepté de recevoir un enfant. Mais nous avons auparavant dû
rassurer les enfants qui craignaient de partir dans ces
familles : « ils vont nous injurier et nous battre comme nos
propres familles ».
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jeudi 15 octobre 2015
Par Anne Oberlé le jeudi 15 octobre 2015, 18:47 - Congo - Les enfants soldats
en savoir plus sur la réinsertion des enfants soldats à Goma

Pour les
enfants soldats, la sortie des groupes armés peut prendre plusieurs formes.
Elle elle peut être générale et êintervenir à l’issue de médiations menées avec
un groupe ; elle peut aussi être individuelle, l’enfant s’échappe et rejoint un
Centre de Transit et d’Orientation (CTO). Dans les deux cas, l’enfant remet les
armes et se voit remettre une Attestation de Sortie des Forces ou Groupes
armés.
Ensuite, évidemment, le parcours est un chemin individuel sur lequel chacun
avance à un rythme qui lui est propre : il y a tant de facteurs
personnels ! Mais l’accueil dans le CTO permet de faire une analyse
individuelle des capacités de l’enfant à retourner dans la vie civile.
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mercredi 11 mars 2015
Par JG3198-GANDI le mercredi 11 mars 2015, 19:36 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa
Les débuts d’année créent à
chaque fois beaucoup d’espoir chez les enfants comme chez les adultes. Chacun
prend des résolutions pour rendre meilleure l’année à venir. 2015 n’a pas
échappé à la tradition : les derniers jours de 2014 du Centre Ndako Ya Biso ont
été consacrés à préparer la fête de la nouvelle année et la rencontre des
enfants avec leur famille à l’occasion du 1er janvier.

Le 31 décembre, une
grande fête réunissait toute la famille Ndako Ya Biso, éducateurs, enfants,
garçons et filles, pour célébrer la nouvelle année. A midi, nous étions tous
invités à partager un moment de joie, de rires et d’amitié autour d’un bon
repas arrosé de bouteilles de coca. La fête s’est prolongée par des danses et
des chants, ponctués de souhaits de bonne année 2015. Tout le monde était
content et heureux, chacun a pu oublier un peu ses soucis…
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mardi 19 mars 2013
Par JG3198-GANDI le mardi 19 mars 2013, 11:10 - Kinshasa - Les enfants des rues
Kasondo,
enfant réinséré
Kasondo a 17 ans. Il est le 3
ème d'une famille de 5 enfants. A la
mort de son père, en 2003, suivant la coutume, la famille paternelle est venue
prendre tous les biens de la famille et chasser la maman et ses enfants de la
parcelle familiale.
La maman n’a eu d’autre solution que d’aller rejoindre son frère dans un
quartier périphérique de la ville, mais celui-ci était dépourvu de toutes
ressources. Kasondo a alors été obligé d'abandonner l'école, il n'avait plus
aucune occupation et il a commencé à descendre dans la rue. Il allait dans les
petits restaurants autour du marché où il pouvait manger en échange de petits
travaux comme faire la vaisselle. Au fil des jours, il rentrait de moins en
moins chez lui et il a fini par rester définitivement dans la rue
Nous avons fait sa connaissance en 2008, il nous a donné l'adresse de sa maman
qui était très heureuse de retrouver son fils. Nous avons alors inscrit Kasondo
dans une école. Et depuis lors, il s’est montré très motivé par les études. Il
n'a jamais manqué un jour d’école et a toujours été parmi les 3 premiers de sa
classe, malgré les conditions difficiles à la maison.
Cette année, il est en 5
ème année secondaire et au premier
trimestre, il était une fois de plus 2
ème de sa classe.
Sa famille est très fière de lui et espère pour son avenir. Il voudrait pouvoir
faire des d'études d'infirmier pour pouvoir soigner les autres.
Pour
nous aider à sauver d'autres enfants comme Kasando, vous pouvez parrainer
nos
enfants des rues de
Kinshasa.
jeudi 31 janvier 2013
Par JG3198-GANDI le jeudi 31 janvier 2013, 20:08 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa
Durant le dernier trimestre
de l’année 2012, nous avons suivi environ 500 jeunes garçons et 70 jeunes
filles.

Chaque mois, nous rencontrons d’autres jeunes en rupture familiale et sociale
mais la prise de contact avec les nouveaux identifiés n’est pas toujours facile
car ces jeunes sont très méfiants. Se faire accepter d’eux est un travail de
longue haleine…
« Réunification » des
enfants de la rue dans leur famille
Au cours de ce dernier trimestre, nous avons réussi à « réunifier » dans leur
famille, une trentaine de garçons et une quinzaine de jeunes filles. Pour nous,
cette réunification est une étape importante dans la vie des enfants et une
première victoire. Le challenge est d’arriver à ce qu’ils se maintiennent dans
leur famille car c’est malgré tout, le meilleur moyen qu’un jeune parvienne à
se réinsérer dans la vie, et ce malgré la misère des familles.
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jeudi 10 janvier 2013
Par JG3198-GANDI le jeudi 10 janvier 2013, 10:15 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa

Le 24 décembre, les
nouveaux habits achetés pour les enfants grâce à l'aide des parrains et
marraines leur ont été offerts. Notre devise pour Noël cette année était, comme
l’an dernier :
PAS D'ENFANTS DANS LA RUE LE
JOUR DE NOËL !
Comme l’an dernier, nous avons contacté des familles pour leur demander
d’accueillir nos enfants. C’est ainsi que, le 25 décembre, les enfants des rues
du Centre Ndako Ya Biso ont été placés dans les familles d’accueil volontaires
pour la journée de fête. Aucun enfant n’a été laissé de côté. A leur retour, le
soir, aussi bien les enfants que les familles étaient ravis de la
journée.
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lundi 31 décembre 2012
Par AK1556-GANDI le lundi 31 décembre 2012, 14:38 - Rwanda - Les enfants des rues
en savoir plus sur le parrainage d'enfants au Rwanda

Durant les derniers mois de l’année 2012, nous avons eu la joie de ramener dans
leur famille vingt enfants qui avaient fui dans la rue simplement pour venir y
trouver de quoi manger.
Ils vont reprendre le chemin de l’école dès la rnetrée de janvier, conscients
que la clé de leur avenir passe par là.
Les animateurs ont mené un suivi très strict des enfants, aussi bien au niveau
de la famille qu’au niveau de l’école, pour s’assurer que la réinsertion se
faisait bien. Les enseignants apprécient que le Point d’Ecoute suive et
facilite le retour de l’enfant à l’école. Quelle que soit la durée de son
séjour dans la rue, l’enfant noue toujours des liens forts avec l’animateur :
c’est celui qui l’a écouté, qui lui a tendu la main au moment où il était
rejeté de tous. Et l’enfant est rassuré de voir que son animateur continue de
s’intéresser à lui et de le protéger.
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mardi 28 août 2012
Par JG3198-GANDI le mardi 28 août 2012, 23:47 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur cette Fête du voisinage à Kinshasa

Depuis plusieurs années, durant les grandes vacances d’été, le
centre d’accueil des enfants des rues Ndako Ya Biso organise une colonie pour
aider les enfants à prendre confiance en eux, affirmer leur volonté et résoudre
les multiples conflits qui bouillonnent en eux et autour d'eux, dans leur
univers familial et social.
Ce n'est en effet qu'à cette condition qu'ils parviendront à restaurer leur
personnalité et reconstruire leur identité.
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mardi 20 décembre 2011
Par JG3198-GANDI le mardi 20 décembre 2011, 14:23 - Kinshasa - Les enfants des rues
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa

Pour faciliter la prise en charge des enfants
accusés de sorcellerie et améliorer l'aide qui leur est apportée, dans le cadre
des activités du trimestre, nous avons organisé une réunion dont le thème
portait sur ce que les responsables des églises locales peuvent faire pour
éviter que les enfants quittent leur maison familiale. Divers problèmes ont été
identifiés lors des discussions, des ébauches de réponses et des propositions
positives et encourageantes en sont ressorties. Un bref résumé des échanges :
Problèmes
conduisant les enfants dans la rue
- La séparation des parents : Les conditions de vie très
difficiles augmentent les conflits et les violences qui conduisent à la
séparation des parents découragés. Les enfants sont victimes de cette
séparation. Souvent la nouvelle femme du papa n’accepte pas les enfants de la
femme précédente, les persécute et découvre qu’ils sont sorciers, mais c’est en
réalité une manière de se débarrasser d’eux.
- La misère familiale : Dans plusieurs familles, il n’y a plus
rien à manger et les enfants ne peuvent même plus aller à l’école à cause des
frais scolaires. Cette situation est liée à la maladie d’un parent, ou au fait
que les parents n’ont pas réussi à trouver les moyens de se débrouiller dans la
vie. Parfois l’enfant réside chez un grand parent ou un oncle trop âgé et
fatigué, qui n’a plus l’énergie nécessaire pour travailler et personne pour le
prendre en charge.
- La mauvaise éducation : Les parents vivant dans des conditions
très difficiles sont très souvent absents, loin de la maison pour chercher
quelque chose pour leur famille. Aussi, ils suivent peu l’éducation de leurs
enfants, et quand ils sont à la maison, après toutes les violences subies par
eux-mêmes, ils se défoulent sur leurs enfants. Les enfants, ne ressentant ni
affection ni autorité, ne trouvent plus leur place dans leur famille et
cherchent à se débrouiller en faisant n’importe quoi parfois en volant leurs
parents. Les enfants ressentant une absence d’affection développent des
réactions de violence et font leurs besoins au lit, par exemple. Ils sont alors
vus comme anormaux et accusés de sorcellerie.
- Le décès d’un parent : Les orphelins sont confiés à un membre
de la famille qui a déjà sa propre charge de famille et n’a pas les moyens
suffisants. Des membres de la famille dénoncent alors l’orphelin comme un
sorcier qui a mangé son parent et on le met dehors ou on le confie à une Eglise
pour l’exorciser.
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