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jeudi 18 juin 2009

Kinshasa : Bob, un "grand" de la rue

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Bob à la fenêtre de son petit logement Bob dit n'avoir jamais connu l'amour de ses parents. Ce dont il se souvient, c'est de leur rejet constant et de ce terrible sentiment de ne pas être désiré. Petit à petit, sa vie familiale est devenue insupportable et l’illusion d’une vie plus épanouie dans la rue l’a poussé à tout quitter. Il avait 10 ans. Comme Yannick, il a intégré l'Etat Major et a subi les aléas de la rue. Ses bras marqués de larges cicatrices en témoignent, bien que Bob soit d'un naturel calme impressionnant ! Après quelques années, Bob a rencontré Lætitia, en rupture familiale elle aussi. Son histoire ? Une grosse crise d'adolescence mal comprise par sa famille, l'absence d'écoute et d'attention, et cette impression tenace que la rue la rendra plus libre...

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Kinshasa : Yannick, un autre "grand" de la rue

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Yannick et ses copains de Ndako Ya Biso Imaginez un marché bondé, des couleurs à n'en plus finir, et les yeux qui se tournent, curieux, quand on arrive près du dépôt, où on sait que les « grands » passent la majeure partie de la journée. Un jeune gaillard s'approche tout sourire pour dire bonjour, la démarche marquée de gauche à droite, les poings serrés, les bras arqués sur les côtés pour se donner de la consistance : c'est Yannick, dit aussi Nicky !

A 22 ans, il a déjà 10 ans de vie dans la rue derrière lui. Son père est décédé quand il avait 10 ans d'un accident de bus (il était chauffeur). Vivre seul avec sa mère, c'était difficile, l’enfant avait besoin d'autorité, d’encadrement… Alors, vers l'âge de 12 ans, Yannick est parti de la maison. Rapidement, il a rencontré d'autres jeunes qui sont devenus ses compagnons de galère et il a intégré le groupe de l'État Major.

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mardi 27 janvier 2009

Kinshasa : Gloria, sa rechute dans la rue, son retour chez lui

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Ndako Ya BisoJe m’appelle Fanny, j’ai 21 ans, et je reviens d’une année de mission en RDC, dans l’immense capitale de Kinshasa. Au centre Ndako Ya Biso, j’ai rencontré ces enfants appelés « shégués », ces enfants des rues dont plus personne ne veut dans la société et qui grandissent avec leurs propres forces et leurs propres lois. Passer une année à les connaître, à les écouter, à les voir grandir a été passionnant pour moi, et je suis heureuse de pouvoir partager avec vous un peu de ce concret que vous rendez possible.

Je vais vous parler de Gloria, cet enfant qui avait été réinséré il y a quelques mois. Son histoire empreinte d’épreuves montre à quel point le retour d’un enfant est fragile, sa réintégration longue et sa volonté essentielle. Les éducateurs ne pourront jamais forcer un enfant à retourner en famille, ni changer complètement les paramètres familiaux (conditions de vie, chômage, éducation…) dans lesquels il est accueilli. Des imprévus peuvent bouleverser la stabilité de l’enfant, c’est ce qui est arrivé à Gloria.

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Kinshasa : Après 7 années dans la rue, Gloria choisit la vie

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Gloria 27 Avril 2007, nous sommes vendredi matin au centre Ndako ya Biso. Un garçon de 14 ans est assis et discute. Cet enfant est beau. Ses yeux pétillent de vie mais son être est cabossé. Des cicatrices, des blessures, autant sur son corps que sur son cœur, sûrement. Des réactions souvent démesurées, des phrases trop souvent perçues comme des coups de poignard… Il a toujours le sourire mais il est blessé !

Cet enfant si attachant s’appelle Gloria, il a 14 ans. Il a grandi dans une famille de 13 enfants. Il avait un papa et une maman. Son enfance aurait pu être pleine d’amour et de joie, mais il n’en fut pas ainsi. Un jour, la maman, pilier de la famille est décédée. A partir de ce moment, tout a changé. La famille a explosé. Gloria, du haut de ses 7 ans, a quitté la maison avec un de ses grands frères pour aller vivre dans la rue. Malheureusement, il n’imaginait pas que la souffrance existait là aussi. Il passait de rond-point en rond-point, toujours en quête d’affection, celle d’une maman partie trop vite.

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mardi 6 janvier 2009

Kinshasa : quelques nouvelles de Ndako ya Biso

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Ndako Ya BisoJoie de pouvoir penser à chacun de vous en ce début d’année, à me réjouir de votre amitié et de vos nouvelles. Mais, moi-même je ne vous écris guère, je suis tellement pris par toutes nos activités ici à Kinshasa ; et puis la poste n’existe pas et le courant est tellement irrégulier !

Le premier janvier, j’ai commencé par visiter l’oncle et la tante de Franck, surnommé Kabila. Franck a 15 ans, il a fait 4 ans dans la rue. Ses deux parents sont morts du sida. Son oncle avait bien voulu le recevoir mais son épouse l’avait refusé. Nous l’avions placé alors dans l’internat d’une école primaire, rentrant chez son oncle pour les vacances. Il avait tenu ainsi une année entière, mais au mois de juillet dernier il était retourné dans la rue. En octobre nous avons pu le placer dans un centre de formation professionnelle des Salésiens, et l’oncle en a été très content : l’enfant est apaisé, changé. Dans ce centre de formation, il a retrouvé confiance en lui-même et veut poursuivre sa formation.

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samedi 19 juillet 2008

Kinshasa, nouvelles du centre Ndako Ya Biso

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lessive des enfants des rues dans la cour de Ndako Ya Biso, Kinshasa Devant le nombre sans cesse croissant d’enfants suivis par le centre Ndako Ya Biso, une réorganisation en profondeur était devenue nécessaire et l’organigramme a été remis au point : placées sous la tutelle de Jean-Pierre Godding, responsable du projet, trois directions d’activités ont été définies.

Fanny est nommée à la tête de la maison d’accueil et Roger devient le responsable des activités d’intégration (micro-crédits, garanties locatives, formation professionnelle). Arnold reste quant à lui le coordinateur du projet tout en étant le responsable des activités de réunification familiale.

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mardi 15 juillet 2008

Kinshasa : Nouvelles des enfants réinsérés

Réunifications familiales, quelques mois après…
                       CHRIS
                Réunifié Août 2006
Chris a 18 ans. Ses deux parents sont décédés et, après 
deux ans de rue, il a été accueilli par une famille amie 
de ses parents. Nous l'avons placé en 2006 chez un 
garagiste de son quartier qui l'a bien formé en mécanique 
et a même commencé à lui apprendre la conduite automobile. 
Mais le garagiste est parti ailleurs et a abandonné le 
jeune tout en lui faisant de belles promesses. 
Chris a heureusement été patient ; suivant nos conseils, 
il a pu trouver un autre garagiste qui l'a aidé à bien 
maîtriser la conduite. Chris a passé en mars 2008 l'examen 
de conduite automobile. 
Il est le premier enfant que nous suivons qui a obtenu son 
permis de conduire, il pourra maintenant grâce à cela 
trouver du travail comme chauffeur et mécanicien.

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lundi 31 mars 2008

Kinshasa : Accueil et réinsertion des enfants des rues

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Ndako Ya BisoAprès trois ans d’existence du centre et de travail auprès des enfants de la rue à Kinshasa, nous avons tenu au mois de janvier une réunion d’auto-évaluation qui a permis de faire le point sur les relations des animateurs avec les enfants et les familles, le travail de l’équipe et les attentes de chacun pour 2008.

Nous avons pu pour cela nous appuyer sur quelques chiffres extrêmement encourageants : En 2007, selon les statistiques de Save The Children, Ndako Ya Biso est la 3ème ONG de Kinshasa en ce qui concerne le nombre de réunifications familiales : nous avons pu ramener chez eux 80 enfants, avec très peu de rechutes enregistrées.
Et, d’après Médecins du Monde qui supervise à Kinshasa le domaine de la santé des enfants de la rue, notre dispensaire est le 2ème de la ville en terme de fréquentation !

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jeudi 27 mars 2008

Kinshasa : Après 5 ans de rue, retour en famille pour Joël

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Joel Joël a 16 ans, il parle très peu mais agit avec une grande violence. Sa mère n’avait que 15 ans à sa naissance et, lorsque son père est parti, Joël a été confié à sa grand-mère. Rapidement, l’enfant été accusé de sorcellerie par sa famille qui le rendait responsable de tous les malheurs. Il a subi de graves tortures de la part de plusieurs pasteurs pour lui faire avouer sa sorcellerie.
Joël a fui alors la maison et a passé cinq longues années dans la rue. Depuis plus d’un an, il fréquente notre centre. Nous avons peu à peu réussi à l’apprivoiser, l’écouter et l’apaiser, même s’il garde un fond de violence latente. A sa demande, nous avons entamé les démarches de réunification et, après plusieurs rencontres avec la famille, la grand-mère a finalement accepté de le reprendre. Nous l’avons ramené chez lui une première fois mais il n’a pas voulu rester.

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Kinshasa : Josué, l'enfant sorcier que sa maman aimait tant

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Josué a dix ans, il a 2 petits frères et 2 frères aînés décédés de maladie. Polygame, le père vit hors de Kinshasa et la mère, sans ressources, fait appel à sa sœur pour sa survie et celle de ses enfants. Mais cette sœur est morte subitement et son mari affirme qu’il a vu en rêve Josué « tuer sa tante par sorcellerie ». Dès lors, la famille a fait passer l’enfant dans diverses églises pour exorciser son démon.
Elle a également fait pression sur la maman pour qu’elle se débarrasse de son fils, menaçant de lui supprimer toute aide tant que Josué serait là.
Découragée, la mère a dit un jour à l’enfant : « Je dois me débarrasser de toi et je vais t’empoisonner. » Josué a eu peur, il a compris qu’il n’avait plus personne et est parti dans la rue.

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Kinshasa : Rodrigue, orphelin chassé pour sorcellerie

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Joel Rodrigue a 13 ans, il vient d’un petit village de province. Après le décès de ses deux parents, sa tante l’a recueilli et est venue vivre avec lui à Kinshasa. Mais bientôt, influencée par son milieu de vie, la tante a commencé à considérer l’enfant comme un sorcier et l’a chassé de la maison.

Nous avons recueilli l’enfant après 4 mois passés dans la rue et il s’est très vite confié à nous. Au début, la tante refusait tout dialogue, elle ne voulait plus entendre parler de Rodrigue et proposait simplement de le renvoyer dans son village. Mais finalement, après plusieurs rencontres, elle a admis qu’elle seule pouvait prendre l’avenir de l’enfant en charge. Elle a donc accepté de le reprendre, nous l’avons ramené chez lui et inscrit à l’école où il a bien repris ses études.

Vous pouvez nous aider et parrainer les enfants des rues de Kinshasa.

Kinshasa : Frida et Asia, persécutées pour sorcellerie

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Frida et Asia sont deux sœurs de 10 et 12 ans, orphelines de mère. Nous les avons réunifiées chez elles en mai 2007 après qu’elles aient été chassées de la maison par leur père qui les traitait de sorcières. Mais récemment, la belle-mère a rencontré des difficultés pour accoucher et en a jeté la responsabilité sur les fillettes qui ont à nouveau été accusées de sorcellerie.
Leur père les a attendues à la sortie de l’école et conduites chez un pasteur. Elles ont été battues et torturées avant d’être rejetées dans la rue. Au bout de quelques jours, la belle-mère a fini par accoucher et nous avons pu ramener Frida et Asia chez elles. Mais la situation familiale reste très tendue et nous sommes déjà intervenus plusieurs fois pour assurer leur protection.

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mardi 15 janvier 2008

Kinshasa : Réunifications familiales effectuées en 2007

LISTE DES ENFANTS REUNIFIES DANS LEUR FAMILLE
           AU COURS DE L’ANNEE 2007

Janvier 2007  4 enfants
        - Ginias        10 ans  3 jours de rue
        - Lomami        16 ans  1 an de rue
        - Regan         15 ans  3 mois de rue (R)
        - Peter         16 ans   9 mois de rue

Février 2007   6 enfants
        - Yves Bwabwe   14 ans  2 ans de rue
        - Abel          16 ans  4 ans de rue (R) 
        - Endrick       16 ans  1 an de rue
        - Malu          15 ans  5 ans de rue  (R)
        - Willy         14 ans  3 ans de rue 
        - Guy           15 ans  2 ans de rue (R)

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samedi 10 novembre 2007

Kinshasa : Accueil et réinsertion des enfants des rues

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Ndako Ya BisoUne des préoccupations essentielles du trimestre aura été la présence croissante de filles à notre dispensaire. C’est pour nous un signe très fort du besoin urgent d’un appui de notre part adapté à leurs besoins particuliers. Nous souhaitons ardemment ouvrir une maison pour les filles de la rue dès que possible. Nous avons été spécialement frappés le mois dernier en découvrant trois filles de la rue dormant dehors, cachées sur le barza d’une maison avec leurs trois bébés en très bas âge.

C’est une situation cruelle et intolérable contre laquelle nous sommes plus que jamais décidés à réagir car les exemples se multiplient : En septembre, parmi les filles de la rue fréquentant notre dispensaire, nous avons enregistré pas moins de six grossesses. Cela nous a décidé à mettre en place des formations spéciales pour le groupe des filles afin de les informer sur leur cycle menstruel et sur les méthodes de contraception.

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jeudi 25 octobre 2007

Kinshasa : Un enfant des rues nommé Espoir...

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Espoir a 11 ans, il a été confié à la garde de son oncle maternel après le décès de sa mère. Mal nourri, mal suivi, violenté par son oncle, il a pris l’habitude du vol pour survivre.
Un jour qu’une course lui avait été confiée, l’enfant en a profité pour s’amuser et détourner l’argent. A son retour à la maison, son oncle l’a chassé en lui disant qu’il ne voulait plus le revoir avant qu’il ne rembourse l’argent confié. C’est ainsi que l’enfant a quitté la maison pour la rue où il a passé deux mois avant que nous puissions le trouver au rond-point Ngaba.
Terrorisé à l’idée de retourner chez son oncle, Espoir a préféré nous donner l’adresse de son grand-père que nous avons pu rapidement rencontrer pour tenter d’arranger les choses. Celui-ci nous a bien reçu, il s’est montré désolé et compréhensif et a accepté sans problème de prendre l’enfant en charge. Quand nous lui avons amené Espoir, il a été très content de retrouver son petit-fils et l’a accueilli gentiment. Nous l’avons inscrit en 3ème année de l’école primaire, il commence doucement à se stabiliser et semble content de sa nouvelle vie.

Kinshasa : 4 mois de rue pour 4 chaises en plastique

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Yannick est un enfant âgé de 13 ans, sa mère est décédée, son père a préféré l’oublier et c’est son grand-père maternel qui a bien voulu l’accueillir. Mais l’enfant, avec son cousin André, a volé et vendu quatre chaises en plastique de son grand-père, puis, ayant peur de la sanction, il est parti dans la rue.
Nous l’avons rencontré trois mois plus tard au rond-point, il a bien voulu nous donner l’adresse du grand père. Quand nous avons rencontré celui-ci, il était d’abord fâché, mais ensuite il a accepté facilement de reprendre son petit fils à la maison.
Nous avons ramené Yannick et l’avons inscrit au centre scolaire Bondeko en classe de 4ème, où il semble très appliqué. Lors d’une récente visite de suivi, le grand-père nous a montré ,très fier, les cahiers de son petit fils qui avait de très bonnes notes.

Kinshasa : Magloire, poussé à la rue par son beau-père

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Magloire a 12 ans et a passé deux mois dans la rue : Sa maman a eu ce premier fils avant son mariage actuel ; ils vivent dans une toute petite maison avec trois autres enfants. Le mari de la maman a d’abord accepté d’accueillir l’enfant mais sans rien faire pour lui. Pour trouver de quoi manger, Magloire était obligé de passer la plus grande partie de ses journées dans la rue. Puis un jour, le père a dit qu’il ne voulait plus le voir dans sa maison en raison de son indiscipline.
L’enfant a quitté la maison pour la rue, nous avons fait sa connaissance autour du rond-point. Lors de notre rencontre, la maman a d’abord eu peur de la réaction de son mari, mais celui-ci a pris conscience de son devoir d’accueillir Magloire et nous avons pu le ramener chez lui et l’inscrire dans une école en classe de 2ème année.

Kinshasa : Argane ou l'enfant, sa marâtre et la rue...

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Argane a 13 ans. Sa mère est décédée en 2000 et son père, un militaire, s’est remarié récemment. Mais la nouvelle femme a déjà trois enfants plus jeunes, elle n’apprécie pas Argane et refuse de s’en occuper. Elle le délaisse totalement et ne lui donne pas à manger comme aux autres enfants de la maison.
L’enfant a fui un beau matin cette situation devenue insupportable pour lui. Il a passé deux semaines dans la rue avant de nous trouver. A sa demande, nous sommes allés rencontrer sa belle-mère qui nous a dit que l’enfant était têtu et indiscipliné. Mais, mise devant ses responsabilités, elle a finalement accepté de le reprendre et nous a promis de mieux veiller sur lui. Argane n’allait plus à l’école depuis un an. Selon son désir, nous l’avons inscrit en classe de 5ème et, depuis, il se montre un élève assidu.
Nous suivons de près l’évolution de sa situation familiale qui semble hélas encore bien précaire.

dimanche 15 juillet 2007

Kinshasa : Bukaka, petite fille des rues

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Bukaka a 8 ans , c’est une petite fille qui habite avec sa maman chez son grand-père. Les deux parents sont séparés, le papa est un handicapé sans ressources. Le grand-père est âgé et lui aussi handicapé, la maman elle-même n’a pas de ressources et toute la famille vit dans une grande pauvreté, c’est pourquoi la petite fille vient souvent au marché du rond-point, pour ramasser les restes de charbons de bois.
C’est ainsi qu’elle est restée deux semaines dans la rue, avec ses amies, sans avoir le courage de retourner à la maison. Nous l’avons découverte et ramenée à sa maman. Pour éviter à tout prix que Bukaka ne retourne dans la rue, nous apportons une petite aide à sa maman et avons cherché à scolariser l’enfant au plus vite. Nous l’avons inscrite en 1ère année, elle est maintenant très fière dans son uniforme scolaire tout neuf.

Kinshasa : Judith et son bébé, deux enfants de la rue

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Judith a 17 ans et elle vit depuis 7 ans dans la rue. Nous l’avons rencontrée alors qu’elle était enceinte de 7 mois. Elle a bien voulu nous accompagner chez ses parents avec lesquels elle garde une relation en allant les visiter de temps en temps. Ils habitent dans un quartier très lointain et isolé, au bord d’une rivière, nous avons du prendre une pirogue pour y arriver. La famille vit dans une très grande pauvreté, la maison familiale est une petite hutte de branchages et de morceaux de bâches, pratiquement vide à l’intérieur. La famille vit de la pêche et du petit commerce, mais le capital de la maman pour son petit commerce de condiments ne dépasse pas 5$.

Nous avons donné une garantie locative afin de trouver un meilleur logement pour la famille et apporté une aide à la maman dans son petit commerce pour lui permettre d’accueillir sa fille et son bébé, qui est né en bonne santé et se porte bien.

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