en savoir plus sur le parrainage d'enfants au Rwanda
A la création du Point
d’Ecoute en 1999, l’objectif était clair : travailler avec les quelque 700
enfants qui se retrouvaient dans les rues de la petite ville de Gisenyi à la
suite du Génocide et de la guerre qui avait suivi. Beaucoup avaient vu leurs
parents mourir, dans d’autres cas, les familles s’étaient complètement
disloquées, les enfants avaient été séparés de leurs parents ou s’étaient
perdus et ne les avaient jamais retrouvés. A cette époque, au Point d’Ecoute,
chacun pensait qu’il suffirait de partir avec les enfants à la recherche de
leurs parents ou de membres de leur famille pour les réinsérer.
La réalité a été tout autre. Les animateurs du Point d’Ecoute se sont vite rendu compte que le travail ne s’arrêtait pas à la porte de la maison familiale. Il fallait bien souvent mener une médiation pour que l’accueil de l’enfant se passe bien. En cas de retour chez un oncle, une tante, un parent un peu plus éloigné, des situations de spoliation ont été fréquemment constatées. Et surtout, dans tous les cas, c’était le problème alimentaire qui pouvait faire échouer la réunification, l’enfant préférant partir dans la rue pour trouver de quoi manger. L’activité du Point d’Ecoute qui ne devait être que ponctuelle s’est alors inscrite dans le temps.
La réalité a été tout autre. Les animateurs du Point d’Ecoute se sont vite rendu compte que le travail ne s’arrêtait pas à la porte de la maison familiale. Il fallait bien souvent mener une médiation pour que l’accueil de l’enfant se passe bien. En cas de retour chez un oncle, une tante, un parent un peu plus éloigné, des situations de spoliation ont été fréquemment constatées. Et surtout, dans tous les cas, c’était le problème alimentaire qui pouvait faire échouer la réunification, l’enfant préférant partir dans la rue pour trouver de quoi manger. L’activité du Point d’Ecoute qui ne devait être que ponctuelle s’est alors inscrite dans le temps.