Kinshasa : la tragique histoire du petit Bob
Par JG3198-GANDI le samedi 27 mars 2010, 10:42 - Kinshasa - Les enfants des rues - Lien permanent
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Mais nous avons rapidement
constaté qu'en réalité cette maman n'aimait pas ses enfants et gardait à
travers eux, une haine pour leur père qui l'avait abandonnée. C'est ainsi que
la maman maltraite ses enfants et ne les nourrit presque pas. Voyant la
mauvaise situation des enfants, malgré la grande difficulté de ses conditions
de vie, la grand-mère maternelle a accepté d'accueillir Enock pour décharger la
maman.
Pourtant, lors d'une visite suivante, nous avons découvert que Bob était gravement malade, à nouveau sous-alimenté et nous avons du l'emmener d'urgence à l'hôpital. C'est là que l'enfant nous confia qu'il l'avait entendu sa maman dire qu'elle voulait se venger du papa et que les deux enfants devaient disparaître. L'examen médical de l'enfant montra qu'il était atteint de tuberculose. Il n’avait plus aucune force pour se tenir debout, trop fatigué par sa maladie qui en était au stade où les œdèmes éclatent et font des plaies. Mais l’enfant avait toutes ses facultés, il observait tout ce qui se passait et entendait tout.
Comme sa mère ne voulait plus de lui, il fallait qu’un animateur puisse rester comme garde malade. A la salle des pansements, l’enfant cria de douleur et dit : « Docteur, je ne suis plus un homme, je ne suis qu’un mourant. Je suis même condamné à mourir par ma propre mère. Pourquoi encore me faire souffrir en soignant ces plaies ? Laissez-moi mourir. Je n’ai plus peur de le la mort. »
C’était le moment de lui rendre espoir, et c’est ce que animateur a fait. Les larmes aux yeux lui aussi, il lui a répondu en ces termes : « C’est vrai, tu n’es pas un homme, tu n’es qu’un enfant, tu as besoin du soutien des adultes. Comme ta maman ne veut plus de toi, nous sommes là pour toi. Tu ne va pas mourir, nous t’aimons, nous voulons que tu guérisses et que tu ailles à l’école comme tes amis. Tu as besoin de vivre comme tous les autres enfants. Sache que ta mère ne viendra plus ici et dès ta guérison, nous trouverons une famille où tu seras bien. »
Ce sont ces mots peut-être qui ont ravivé la lanterne qui s’éteignait, car l’enfant n’a passé que 18 jours à l’hôpital. Il n’avait pour famille que les animateurs qui se succédaient pour son suivi. Il s’était créé une très bonne relation avec les religieuses responsables de l'hôpital qui, elles aussi, lui redonnaient le goût à la vie. Sa guérison a étonné tout le monde, les soignants comme les gardes-malades.
Le jour où il devait quitter l'hôpital et rentrer en famille d’accueil, la supérieure du centre hospitalier s’adressa à la maman de cette famille d'accueil: « Vous avez de la chance, nous vous assurons que c’est un garçon très intelligent et plein d’avenir. Nous l’aurions bien adopté mais ses animateurs prônent un climat familial, et c’est ce qui est bien. Il fera sans nul doute votre joie. »
La nouvelle maman de Bob était très étonnée mais aussi très réconfortée par ces paroles pleines d’espoir. Bob est maintenant chez cette maman, veuve mais pleine d’amour. Aujourd'hui, Bob est chez lui, dans sa famille, heureux pour la première fois de sa vie, avec des amis de son âge.
Il manquera bien sûr des moyens financiers à cette famille, mais grâce à vous tous, nous pourrons continuer à la soutenir !
Au nom de tous les enfants dont nous pouvons, comme pour Bob, alléger les souffrances grâce à votre aide, nous vous remercions très sincèrement et vous assurons de toute notre reconnaissance. »
Pourtant, lors d'une visite suivante, nous avons découvert que Bob était gravement malade, à nouveau sous-alimenté et nous avons du l'emmener d'urgence à l'hôpital. C'est là que l'enfant nous confia qu'il l'avait entendu sa maman dire qu'elle voulait se venger du papa et que les deux enfants devaient disparaître. L'examen médical de l'enfant montra qu'il était atteint de tuberculose. Il n’avait plus aucune force pour se tenir debout, trop fatigué par sa maladie qui en était au stade où les œdèmes éclatent et font des plaies. Mais l’enfant avait toutes ses facultés, il observait tout ce qui se passait et entendait tout.
Comme sa mère ne voulait plus de lui, il fallait qu’un animateur puisse rester comme garde malade. A la salle des pansements, l’enfant cria de douleur et dit : « Docteur, je ne suis plus un homme, je ne suis qu’un mourant. Je suis même condamné à mourir par ma propre mère. Pourquoi encore me faire souffrir en soignant ces plaies ? Laissez-moi mourir. Je n’ai plus peur de le la mort. »
C’était le moment de lui rendre espoir, et c’est ce que animateur a fait. Les larmes aux yeux lui aussi, il lui a répondu en ces termes : « C’est vrai, tu n’es pas un homme, tu n’es qu’un enfant, tu as besoin du soutien des adultes. Comme ta maman ne veut plus de toi, nous sommes là pour toi. Tu ne va pas mourir, nous t’aimons, nous voulons que tu guérisses et que tu ailles à l’école comme tes amis. Tu as besoin de vivre comme tous les autres enfants. Sache que ta mère ne viendra plus ici et dès ta guérison, nous trouverons une famille où tu seras bien. »
Ce sont ces mots peut-être qui ont ravivé la lanterne qui s’éteignait, car l’enfant n’a passé que 18 jours à l’hôpital. Il n’avait pour famille que les animateurs qui se succédaient pour son suivi. Il s’était créé une très bonne relation avec les religieuses responsables de l'hôpital qui, elles aussi, lui redonnaient le goût à la vie. Sa guérison a étonné tout le monde, les soignants comme les gardes-malades.
Le jour où il devait quitter l'hôpital et rentrer en famille d’accueil, la supérieure du centre hospitalier s’adressa à la maman de cette famille d'accueil: « Vous avez de la chance, nous vous assurons que c’est un garçon très intelligent et plein d’avenir. Nous l’aurions bien adopté mais ses animateurs prônent un climat familial, et c’est ce qui est bien. Il fera sans nul doute votre joie. »
La nouvelle maman de Bob était très étonnée mais aussi très réconfortée par ces paroles pleines d’espoir. Bob est maintenant chez cette maman, veuve mais pleine d’amour. Aujourd'hui, Bob est chez lui, dans sa famille, heureux pour la première fois de sa vie, avec des amis de son âge.
Il manquera bien sûr des moyens financiers à cette famille, mais grâce à vous tous, nous pourrons continuer à la soutenir !
Au nom de tous les enfants dont nous pouvons, comme pour Bob, alléger les souffrances grâce à votre aide, nous vous remercions très sincèrement et vous assurons de toute notre reconnaissance. »
Jean-Pierre
Godding
Responsable du Centre Ndako Ya Biso
Mars 2010
Si vous voulez nous aider, vous pouvez parrainer les enfants des rues de Kinshasa.