Kinshasa : Accueil et réinsertion des enfants des rues
Par JG3198-GANDI le jeudi 21 décembre 2006, 00:00 - Kinshasa - Les enfants des rues - Lien permanent
en savoir plus sur ce centre d'accueil pour enfants des rues à Kinshasa
Ce jeudi, nous avons
passé une merveilleuse journée avec 31 des enfants de la rue que nous
accueillons dans notre centre « Ndako ya Biso ». Nous avions loué un vieux
petit bus, où tous se sont entassés, et nous sommes partis au bord d’une petite
rivière. Toute la journée, les enfants ont pu plonger dans l’eau et se détendre
ainsi que profiter d’un bon pique nique : une journée de joie pour tous.La responsable du petit centre où nous étions nous a bien accueillis et m’a dit qu’elle avait eu peur au départ, trouvant les enfants très agressifs, mais qu’elle avait été si heureuse de les voir progressivement de plus en plus joyeux et détendus au cours de la journée.
On ne peut pas oublier leurs
si dures conditions de vie, le plus souvent rejetés par leur famille, ils
vivent mangent et dorment autour (et sous) les tables du marché de notre grand
rond point Ngaba. Et toute la journée (et la nuit), ils subissent l’agressivité
de leurs conditions de vie.
Nous essayons de construire avec eux un climat de détente et de confiance qui exclut toute violence (il faut souvent le rappeler) ainsi que la drogue et l’alcool (aujourd’hui encore, nous avons saisi et détruit du chanvre et des sachets d’alcool dans la poche d’enfants âgé de 10 à 15 ans…).
Mais l’important pour nous, c’est qu’un enfant redevienne un enfant, puisse craquer, pleurer à nouveau, croire que l’amitié (et non la violence) est le cœur de la vie. C’est ce que nous essayons de leur donner dans notre centre « Ndako ya Biso », de telle manière qu’ils puissent souhaiter rentrer un jour dans leur famille ,et que nous puissions chercher à convaincre la famille de reprendre son enfant, travail de grande patience.
Nous avons eu la joie durant ces derniers mois de réunifier un bon nombre d’enfants dans leur famille et nous les avons également inscrits dans une école proche de chez eux, car nous croyons que l’école est le meilleur moyen de réinsertion d’un enfant dans son milieu (abandonner les amis de la rue et trouver de nouveaux amis dans le quartier)
Mais le résultat n’est jamais assuré et les visites de suivi des famille par nos animateurs sont très importantes et doivent être très régulières. Ce matin encore, un enfant qui était pourtant très bon en classe, nous l’avons retrouvé dans la rue parce qu’il avait hélas volé de l’argent et que sa famille l’avait puni violemment.
Retourner dans la famille, négocier avec patience… mais quand l’enfant retrouve sa place, quelle joie et quelle espérance pour nous. Une soixantaine d’enfants ont pu être réunifiés dans leurs famille au cours de l’année 2006, c’est peu (on parle de plusieurs milliers d’enfants de la rue à Kinshasa) et c’est déjà beaucoup et tellement important pour nous, notre petite équipe très motivée: chaque enfant sauvé, chaque enfant qui retrouve famille et espérance…
Nous essayons de construire avec eux un climat de détente et de confiance qui exclut toute violence (il faut souvent le rappeler) ainsi que la drogue et l’alcool (aujourd’hui encore, nous avons saisi et détruit du chanvre et des sachets d’alcool dans la poche d’enfants âgé de 10 à 15 ans…).
Mais l’important pour nous, c’est qu’un enfant redevienne un enfant, puisse craquer, pleurer à nouveau, croire que l’amitié (et non la violence) est le cœur de la vie. C’est ce que nous essayons de leur donner dans notre centre « Ndako ya Biso », de telle manière qu’ils puissent souhaiter rentrer un jour dans leur famille ,et que nous puissions chercher à convaincre la famille de reprendre son enfant, travail de grande patience.
Nous avons eu la joie durant ces derniers mois de réunifier un bon nombre d’enfants dans leur famille et nous les avons également inscrits dans une école proche de chez eux, car nous croyons que l’école est le meilleur moyen de réinsertion d’un enfant dans son milieu (abandonner les amis de la rue et trouver de nouveaux amis dans le quartier)
Mais le résultat n’est jamais assuré et les visites de suivi des famille par nos animateurs sont très importantes et doivent être très régulières. Ce matin encore, un enfant qui était pourtant très bon en classe, nous l’avons retrouvé dans la rue parce qu’il avait hélas volé de l’argent et que sa famille l’avait puni violemment.
Retourner dans la famille, négocier avec patience… mais quand l’enfant retrouve sa place, quelle joie et quelle espérance pour nous. Une soixantaine d’enfants ont pu être réunifiés dans leurs famille au cours de l’année 2006, c’est peu (on parle de plusieurs milliers d’enfants de la rue à Kinshasa) et c’est déjà beaucoup et tellement important pour nous, notre petite équipe très motivée: chaque enfant sauvé, chaque enfant qui retrouve famille et espérance…
Jean-Pierre
Godding
Responsable du Centre Ndako Ya Biso
21 Décembre 2006
Si vous voulez nous aider, vous pouvez parrainer les enfants des rues de Kinshasa.