Journée ordinaire d’un écolier au Burkina Faso
Par Anne Oberlé le mardi 30 janvier 2018, 16:34 - Burkina Faso - Les écoliers de l'AZN - Lien permanent
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La journée d’un enfant
commence très tôt au Burkina Faso, dès le lever du jour à 5 h du matin.
On se lève de très bonne heure car l’’école commence à
7h30 et il y a tellement de choses à faire avant …
Chacun a ses tâches bien définies selon son âge.
Une des premières choses à faire est d’aller puiser l’eau au forage à l’aide d’un jerrican pour faire sa toilette.

Chacun a ses tâches bien définies selon son âge.
Une des premières choses à faire est d’aller puiser l’eau au forage à l’aide d’un jerrican pour faire sa toilette.

Il faut aussi balayer la cour.
Ensuite, il est l’heure de partir. Certains enfants peuvent parcourir jusqu’à 4 ou 5 km à pied pour rejoindre leur école.

De 12h à 15h c'est la pause pour le déjeuner, les cours recommencent à 15h pour finir à 17h.
Parmi les 13 écoles primaires encadrées par l’AZN, toutes n’ont pas de cantine scolaire.
Quand il y en a une, cela permet aux enfants de rester pendant la pause de midi à l’école pour jouer après le repas ou réviser les leçons pour les plus âgés.

Si ce n’est pas le cas … ils n’auront peut être pas la force de refaire tout le chemin et resteront à la maison.
Hélas, la déscolarisation les guette…
Le soir, après l’école, la journée des enfants n’est pas finie. Il faut retourner chercher de l’eau, faire la vaisselle pour les filles, s’occuper un peu du petit élevage pour les garçons.
Les filles ont souvent aussi la responsabilité des plus jeunes enfants.
A 18h, il fait déjà nuit.
Réviser ses leçons pour le lendemain ne peut guère se faire avant 20h, à l’aide d’une bougie, d’une lampe tempête pour ceux qui en ont une.
A la maison au moment des travaux agricoles, les parents ont besoin de tous les bras disponibles aussi bien pour travailler dans les champs que pour s’occuper de l’entretien de la maison, de la surveillance des plus jeunes enfants.
Il faut être courageux pour suivre un parcours scolaire dans de telles conditions. On voit chaque année des enfants renoncer et ne jamais atteindre le CM2.
Il n’est pas rare que les plus jeunes débutent en CP1 à 70 élèves dans la même classe. Apprendre demande beaucoup d’efforts quand on est si nombreux et si on perd pied, il est alors extrêmement difficile de rattraper son retard.
Mais malgré tous ces obstacles, on voit des enfants s’accrocher, réussir leur certificat d’études, entrer au collège et entamer un parcours secondaire bien souvent couronné de succès.

Si vous voulez nous aider, vous pouvez parrainer un enfant de l'école de Guiè.