Cantines scolaires en situation d’urgence au Burkina
Par Anne Oberlé le lundi 5 mars 2018, 16:41 - Burkina Faso - Les écoliers de l'AZN - Lien permanent
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Nos cantines scolaires en situation d’urgence
Au Burkina Faso, les écoles qui veulent mettre en place
une cantine scolaire doivent s’en remettre à la participation des familles.
Dans les zones sahéliennes, comme celle où se trouve l’AZN, c’est souvent au
cours du 2ème trimestre que l’organisation de ces cantines se révèle
nécessaire.
Le 1er trimestre de l’année scolaire correspond à la période des récoltes, les familles mangent à leur faim.
L’année 2017 a été une année qui a connu une pluviométrie très irrégulière. Certaines familles commencent à voir leurs greniers de céréales se vider.
Nous allons entrer dans une période critique.
Le problème épineux des repas de midi à l’école va se faire sentir.

Le 1er trimestre de l’année scolaire correspond à la période des récoltes, les familles mangent à leur faim.
L’année 2017 a été une année qui a connu une pluviométrie très irrégulière. Certaines familles commencent à voir leurs greniers de céréales se vider.
Nous allons entrer dans une période critique.
Le problème épineux des repas de midi à l’école va se faire sentir.
C’est souvent à cette époque
de l’année que des enfants risquent d’abandonner l’école. Cela commence
toujours de la même façon : les enfants rentrent à la maison à midi et s’ils ne
trouvent rien à manger, ils n’ont pas le courage de repartir à l’école le
ventre vide l’après-midi. Puis, de fil en aiguille, leur scolarité s’étiole et
ils finissent par arrêter purement et simplement d’aller à l’école
De plus, nous entrons dans la saison où les chaleurs commencent à devenir torrides, nous avons déjà 40° et cela devrait continuer à augmenter dans les semaines à venir. Les horaires des cours ont déjà été aménagés.
Près de 3 000 élèves sont scolarisés dans les 11 écoles primaires de l’AZN qui sont confrontés à cette situation.
Ce sont toujours les mamans et les différentes associations de parents d’élèves qui se chargent d’organiser les cantines scolaires. Chaque midi, des mamans vont se relayer pour préparer les repas.
A l’école de Namassa, les
enseignants ont commencé à collecter des céréales mais on estime que, avec le
stock constitué, la cantine ne pourra pas durer plus de 2 semaines maximum. 246
élèves sont scolarisés à Namassa.
A
Babou, les mères des élèves se sont réunies pour inciter les parents qui le
peuvent à donner des vivres au plus vite.
Il est urgent en effet que la cantine puisse commencer parce que la saison chaude ne s’est pas fait attendre cette année. Mais pour le moment, le niveau de céréales collectées ne permet pas plus d'une semaine de cantine.
A
Lindi, la collecte des vivres a commencé il y a plusieurs semaines déjà
mais les résultats snt bien maigres. Les familles des 149 élèves font tout
leurpossible et se mobilisent pour trouver les céréales qui garantiront
l'indispensable repas de midi. Pour bien des enfants, ce repas est le seul de
la journée mais hélas, les provisions rassemblées ne permettront pour le moment
que quelques jours de cantine...
Nous allons devoir soutenir davantage les six écoles de Samissi, Lindi, Namassa, Douré, Doanghin et Babou pour garantir le service d’un repas quotidien aux enfants jusqu’en juillet, la fin de l’année scolaire.
De plus, nous entrons dans la saison où les chaleurs commencent à devenir torrides, nous avons déjà 40° et cela devrait continuer à augmenter dans les semaines à venir. Les horaires des cours ont déjà été aménagés.
Près de 3 000 élèves sont scolarisés dans les 11 écoles primaires de l’AZN qui sont confrontés à cette situation.
Ce sont toujours les mamans et les différentes associations de parents d’élèves qui se chargent d’organiser les cantines scolaires. Chaque midi, des mamans vont se relayer pour préparer les repas.
Encore faut-il avoir les ingrédients pour préparer ces repas…
Face à l'urgence, la commune de Dapélogo vient d'allouer des vivres pour 3 mois de cantine à six de nos écoles. Mais les cinq autres n'ont rien reçu et se trouvent dès à présent en déficit complet de ressources. Courageusement, ces écoles commencent à se mobiliser, trois d'entre elles donnent l'exemple : celles de Babou, de Namassa et de Lindi.

Il est urgent en effet que la cantine puisse commencer parce que la saison chaude ne s’est pas fait attendre cette année. Mais pour le moment, le niveau de céréales collectées ne permet pas plus d'une semaine de cantine.

Nous allons devoir soutenir davantage les six écoles de Samissi, Lindi, Namassa, Douré, Doanghin et Babou pour garantir le service d’un repas quotidien aux enfants jusqu’en juillet, la fin de l’année scolaire.
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permettra d'acheter le riz, l'huile et le mil nécessaire à l'élaboration des
repas dans nos écoles du Burkina Faso !
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