Cantines scolaires en situation d’urgence au Burkina

en savoir plus sur le parrainage d'enfant au Burkina Faso

Nos cantines scolaires en situation d’urgence
Distribution d'eau à l'école de Guiè au Bukina Faso Au Burkina Faso, les écoles qui veulent mettre en place une cantine scolaire doivent s’en remettre à la participation des familles. Dans les zones sahéliennes, comme celle où se trouve l’AZN, c’est souvent au cours du 2ème trimestre que l’organisation de ces cantines se révèle nécessaire.
Le 1er trimestre de l’année scolaire correspond à la période des récoltes, les familles mangent à leur faim.

L’année 2017 a été une année qui a connu une pluviométrie très irrégulière. Certaines familles commencent à voir leurs greniers de céréales se vider.
Nous allons entrer dans une période critique.

Le problème épineux des repas de midi à l’école va se faire sentir.
C’est souvent à cette époque de l’année que des enfants risquent d’abandonner l’école. Cela commence toujours de la même façon : les enfants rentrent à la maison à midi et s’ils ne trouvent rien à manger, ils n’ont pas le courage de repartir à l’école le ventre vide l’après-midi. Puis, de fil en aiguille, leur scolarité s’étiole et ils finissent par arrêter purement et simplement d’aller à l’école

De plus, nous entrons dans la saison où les chaleurs commencent à devenir torrides, nous avons déjà 40° et cela devrait continuer à augmenter dans les semaines à venir. Les horaires des cours ont déjà été aménagés.

Près de 3 000 élèves sont scolarisés dans les 11 écoles primaires de l’AZN qui sont confrontés à cette situation.

Ce sont toujours les mamans et les différentes associations de parents d’élèves qui se chargent d’organiser les cantines scolaires. Chaque midi, des mamans vont se relayer pour préparer les repas.

Encore faut-il avoir les ingrédients pour préparer ces repas…

Face à l'urgence, la commune de Dapélogo vient d'allouer des vivres pour 3 mois de cantine à six de nos écoles. Mais les cinq autres n'ont rien reçu et se trouvent dès à présent en déficit complet de ressources. Courageusement, ces écoles commencent à se mobiliser, trois d'entre elles donnent l'exemple : celles de Babou, de Namassa et de Lindi.
Préparation des repas à l'école de Namassa au Bukina Faso A l’école de Namassa, les enseignants ont commencé à collecter des céréales mais on estime que, avec le stock constitué, la cantine ne pourra pas durer plus de 2 semaines maximum. 246 élèves sont scolarisés à Namassa.

Réunion des mamans à l'école de Babou au Bukina Faso pour la préparation de la cantine A Babou, les mères des élèves se sont réunies pour inciter les parents qui le peuvent à donner des vivres au plus vite.

Il est urgent en effet que la cantine puisse commencer parce que la saison chaude ne s’est pas fait attendre cette année. Mais pour le moment, le niveau de céréales collectées ne permet pas plus d'une semaine de cantine.

Réunion des mamans à l'école de Babou au Bukina Faso pour la préparation de la cantine A Lindi, la collecte des vivres a commencé il y a plusieurs semaines déjà mais les résultats snt bien maigres. Les familles des 149 élèves font tout leurpossible et se mobilisent pour trouver les céréales qui garantiront l'indispensable repas de midi. Pour bien des enfants, ce repas est le seul de la journée mais hélas, les provisions rassemblées ne permettront pour le moment que quelques jours de cantine...

Nous allons devoir soutenir davantage les six écoles de Samissi, Lindi, Namassa, Douré, Doanghin et Babou pour garantir le service d’un repas quotidien aux enfants jusqu’en juillet, la fin de l’année scolaire.

Vous pouvez nous aider !
Votre don nous permettra d'acheter le riz, l'huile et le mil nécessaire à l'élaboration des repas dans nos écoles du Burkina Faso !

MERCI DE TOUT COEUR !!!



En savoir plus sur les écoles partenaires de l'AZN à Guiè