SOS Enfants, l'ancien blog

C’est avec beaucoup de fierté que Sœur Marie-Florine nous montre le nouveau dortoir qui a été construit l'an passé. Il vient agrandir la capacité d’accueil de la maison et permet de loger filles et garçons à part, dans de meilleures conditions.
Autre sujet de fierté, le nouveau bloc sanitaire récemment installé. On devine un souci constant d’hygiène et de propreté chez les religieuses de la maison.

Midi sonnant, la maison se remplit soudain de rires et de bavardages : les enfants sont de retour pour le déjeuner. Nous investissons le réfectoire avec eux. On manque cruellement de place dans cette salle à manger trop petite pour accueillir tous les enfants. Et les murs sont ici bien défraîchis !
Sœur Marie-Florine nous avoue que son prochain objectif est son extension… lorsqu’elle aura le budget nécessaire. Quelle infatigable gestionnaire !

Leur repas à peine achevé, les enfants partent jouer dans la cour en attendant l’heure de retourner à l’école. Le manège installé près du dispensaire est pris d’assaut et voilà les plus turbulents partis pour un bon moment de détente et d’amusement. D’autres viennent nous parler de leur vie à l’orphelinat. Tous sont heureux de vivre ici. Les sœurs font tout pour que leurs protégés soient un jour capables de prendre leur envol avec un maximum de chances de réussite.
Elles surveillent bien sûr les études, mais accordent une part importante à l’hygiène, apprennent aux enfants à faire la cuisine (ce sont les recettes de gâteaux qui on le plus de succès !) et donnent aux plus grands des responsabilités qui les aideront à entrer dans la vie adulte.

A 14 heures 30, tous les écoliers repartent pour 2 heures 30 de classe.
Nous continuons notre visite avec Sœur Anatolie, responsable du dispensaire. Nous avons apporté avec nous quelques médicaments qui sont les bienvenus à l’infirmerie.
Plusieurs enfants sont alités, qui avec une angine, qui avec la grippe. Les médicaments sont toujours un problème dans cette île où l’approvisionnement est difficile. En cas d’épidémie, Sœur Anatolie se retrouve très vite en rupture de stock. Antalgiques, médicaments contre la toux et l'asthme, gouttes pour les oreilles et les yeux… la pharmacie est toujours en manque ! Sans compter que les religieuses soignent également, quand elles le peuvent, les habitants des environs.

Nous n’avons malheureusement pas le temps d’attendre le retour des enfants et nous quittons l’orphelinat des Filles de Marie, impressionnés par le travail accompli par les sœurs, par l’ambiance très gaie de la maison et par la gentillesse de tous ses occupants. C’est sûr, nous reviendrons ! !