Burkina : un repas chaque jour pour 1454 enfants
Par Anne Oberlé le samedi 26 mai 2018, 10:34 - Burkina Faso - Les écoliers de l'AZN - Lien permanent
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Nos cantines scolaires en situation d’urgence
La sécurité alimentaire au Burkina Faso n’est jamais totalement assurée. Les périodes, dites de soudure, entre deux récoltes sont toujours difficiles entre les mois d’août et octobre, les greniers familiaux se vident dramatiquement.
En octobre 2017, le bilan de la saison culturale apparaissait déjà comme alarmant. Après des premières pluies en avril et mai, les agriculteurs s’attendaient à une saison prometteuse de bonnes récoltes. Mais la réalité fut tout autre, avec un mois d’août exceptionnellement pauvre en pluies, suivi d’une longue sécheresse et l’apparition de chenilles sur le sorgho.
Au mois de février, les greniers des familles se vidaient. En parallèle, le prix des céréales et des denrées alimentaires augmentaient.
Au Burkina Faso, les écoles qui
veulent mettre en place une cantine scolaire doivent s’en remettre à la
participation des familles. Dans les zones sahéliennes, comme celle où se
trouve l’AZN, c’est souvent au cours du 2ème trimestre que l’organisation de
ces cantines se révèle nécessaire.
La sécurité alimentaire au Burkina Faso n’est jamais totalement assurée. Les périodes, dites de soudure, entre deux récoltes sont toujours difficiles entre les mois d’août et octobre, les greniers familiaux se vident dramatiquement.
En octobre 2017, le bilan de la saison culturale apparaissait déjà comme alarmant. Après des premières pluies en avril et mai, les agriculteurs s’attendaient à une saison prometteuse de bonnes récoltes. Mais la réalité fut tout autre, avec un mois d’août exceptionnellement pauvre en pluies, suivi d’une longue sécheresse et l’apparition de chenilles sur le sorgho.
Au mois de février, les greniers des familles se vidaient. En parallèle, le prix des céréales et des denrées alimentaires augmentaient.
Les enfants sont toujours les premières victimes de ces évènements climatiques.
Les 13 écoles encadrées par l’AZN, notre partenaire burkinabè, voyaient peu à peu les élèves déserter leurs bancs. Les plus grands partent à la recherche d’un travail, les plus petits n’ont pas la force de venir à l’école.L’Etat a organisé des distributions de vivres mais en quantité insuffisante pour toutes les écoles du pays.

L’AZN a centralisé les achats puis chaque école a organisé l’acheminement des vivres. Le représentant de l’association des Parents d’Elèves a signé la prise en charge de ce qui était destiné à l’école.

Les mamans sont venues préparer les repas, comme à leur habitude. Une organisation s’est mise en place pour que chacune ait sa tâche et son jour de présence à la cuisine de l’école.




Nous nous joignons à tous ces enants pour vous témoigner notre sincère reconnaissance pour le précieux soutien que vous nous apportez.
Sans vous, ils n’auraient pu terminer leur année scolaire.