Cameroun : Nouvelles des enfants Pygmées du Fondaf

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Le temps des congés de Noël s'est achevé. Les enfants ont passé quelques semaines dans leur famille pour les fêtes. Les Bagyeli, comme tous les enfants du monde, célèbrent aussi Noël. C'est pour eux l'occasion d'être en famille et de partager des parties de chasse et de pêche.

Jeunes pygmées du FONDAF à Bipindi Enfants et animateurs étaient là pour la rentrée le 12 janvier 2008, comme prévu. Le foyer a enregistré la défection d'une poignée d'élèves, principalement des petits encore trop jeunes pour l'école et qui n'ont pas pu s'adapter à l'internat. Malgré cela, la vie au foyer a repris sans problème majeur avec des enfants toujours aussi motivés et désireux de progresser.
Les visiteurs sont toujours nombreux à Bipindi. En décembre nous avons accueilli Christel de SOS Enfants. Elle a partagé la vie du foyer et s'est aussi rendue dans les campements afin d'appréhender au plus près la réalité et les difficultés de la vie en forêt. Pendant la même période, Luz Elena, notre ancienne Directrice qui suit toujours nos activités, est revenue quelques semaines partager la vie du foyer pour notre plus grande joie. Après tant d'années passées aux côtés des pygmées Bagyeli, une partie de son cœur est restée au Cameroun. Toujours en décembre, le Préfet du département du sud Cameroun nous a également rendu visite. Il s'est dit agréablement surpris du travail effectué et nous a encouragés à poursuivre dans cette voie. C'est pour nous un vrai signe de reconnaissance des autorités locales, preuve que maintenant le peuple Bagyeli commence à être reconnu pour ce qu'il est.

En janvier, ce fut au tour de Georges, un photographe français, de débarquer au foyer. Il a fait de superbes photos des enfants : au foyer, dans les classes, et aussi dans leurs campements. Nous espérons que vous pourrez voir ses photos qu'il compte exposer prochainement à Paris.

Défilé des enfants du FONDAF pourt la Fête de la Jeunesse au Cameroun Et puis, comme chaque année au mois de février, nous avons célébré la fête nationale de la jeunesse. Au programme: jeux divers, activités culturelles, débats, et le traditionnel défilé sur l'esplanade du village. Comme l’an dernier, le Fondaf y était bien représenté, y compris les classes ORA, et plusieurs prestations des enfants ont été récompensées. Pour les enfants, c'est toujours un réel moment de divertissement et de partage. Le Fondaf fait maintenant partie intégrante de la vie locale. C'est pour toute notre communauté une grande satisfaction et une fierté de ne plus se sentir "à part".

Concernant la vie matérielle au Fondaf, nous enregistrons de gros progrès. Une des palmeraies du FONDAF Bipindi au Cameroun Nos deux palmeraies ont fait l'objet d'une expertise qui a montré la nécessité d'entreprendre quelques améliorations pour optimiser la production. Quelques mois plus tard, la productivité des palmeraies est déjà en forte hausse: 250 litres d’huile en février et 180 litres en janvier alors que la production n'était que de 160 litres par mois au dernier trimestre 2007. Les responsables de la palmeraie confirment que cette augmentation va se poursuivre.

Concernant le secteur éducatif : deux animatrices vont suivre une formation en couture. Ainsi les activités du foyer sont toujours en progression et nous sommes fiers de vous exposer toutes ces avancées qui ne pourraient se faire sans votre soutien.

Awa bobo (merci beaucoup)

La direction du FONDAF
Bipindi, mars 2008

en savoir plus : parrainage d'un enfant Pygmée

Commentaires

1. Le mercredi 2 juillet 2008, 14:42 par amarettocrb

Un petit commentaire juste pour dire que parrainer un enfant fait partie des actes qui enrichissent et font grandir. Je parraine, depuis un an et demi environ, un enfant pygmée du Cameroun. Quel bonheur de pouvoir donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin ! Et surtout un enfant ! Ces enfants bien trop souvent victimes des agissements des adultes.
Le bonus du parrainage : les échanges entre parrain et filleul. De très jolis moments... Vraiment il est dommage de traverser cette vie et de passer à côté...