Cameroun : Rentrée scolaire pour les Pygmées de Bipindi
Par LA1416-GANDI le lundi 6 novembre 2006, 00:00 - Cameroun - Les enfants Pygmées - Lien permanent
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La demande des
parents Bagyeli pour scolariser leurs enfants au foyer a été la même que celle
de toutes les années précédentes, mais étant donnés les problèmes financiers
que nous traversons en ce moment, nous avons été obligés de limiter au nombre
de 92 les élèves hébergés à l’internat.
Le choix des élèves s’est fait selon certains critères, à savoir : discipline, rendement scolaire et implication des parents dans la vie du foyer.
Le choix des élèves s’est fait selon certains critères, à savoir : discipline, rendement scolaire et implication des parents dans la vie du foyer.
Notre rentrée a débuté le 15 septembre 2006 par la réunion des parents d’élèves
qui sont arrivés au foyer avec leurs enfants et munis de leur petite
contribution en nature.
La répartition des 92 élèves internes s’effectue comme suit :
Pour cette année scolaire, nous avons à peu près 65% de filles sur l’ensemble de l’effectif, ce que nous trouvons être une bonne chose.
Pour ce qui est de l’insertion socio-professionnelle, les deux jeunes Bagyeli qui ont suivi l’an dernier une formation technique continuent leurs activités économiques dans les ateliers du Fondaf.
Téter Célestin, notre ancien élève maintenant menuisier, arrange et réfectionne tout ce qui est nécessaire au foyer, il encadre également les plus jeunes qui ont du goût pour la menuiserie.
Male Pascal, notre mécanicien également ancien élève, répare la voiture, le groupe électrogène, et il s’occupe de tout ce qui concerne le petit entretien. Son insertion dans la vie professionnelle au village est un peu plus difficile car il n’y a pas beaucoup de véhicules à Bipindi et nous devons lui faire encore plus de publicité.
Le jour de la rentrée, nous avons reçu la visite de la Banque Mondiale, impliquée dans la région en raison du pipeline Tchad-Kribi passant dans la zone de Bipindi et des campements Pygmées.
La Banque Mondiale a financé ce pipeline et des indemnités devaient être accordées aux communautés que sa construction a lésées. Les Pygmées Bagyeli ont été grandement lésés mais n’ont guère profité de ces indemnités…
Mais, à l’occasion de sa visite, la Banque Mondiale a reconnu que, par son expérience et sa connaissance du terrain et grâce à sa méthode parfaitement adaptée à la vie et à la culture pygmées, le Fondaf est la structure la plus apte en matière d’éducation et d’intégration des populations Pygmées Bagyeli.
Chers Parrains et Marraines, au nom de tous ces jeunes enfants Bagyeli, je vous remercie très sincèrement de votre soutien et vous adresse toute notre reconnaissance.
La répartition des 92 élèves internes s’effectue comme suit :
- 23 élèves en ORA I
- 15 élèves en ORA II
- 40 élèves Ecole primaire de la mission catholique
- 9 élèves au Lycée de Bipindi
- 5 filles en Formation Technique Professionnelle à Baham
Pour cette année scolaire, nous avons à peu près 65% de filles sur l’ensemble de l’effectif, ce que nous trouvons être une bonne chose.
Pour ce qui est de l’insertion socio-professionnelle, les deux jeunes Bagyeli qui ont suivi l’an dernier une formation technique continuent leurs activités économiques dans les ateliers du Fondaf.
Téter Célestin, notre ancien élève maintenant menuisier, arrange et réfectionne tout ce qui est nécessaire au foyer, il encadre également les plus jeunes qui ont du goût pour la menuiserie.
Male Pascal, notre mécanicien également ancien élève, répare la voiture, le groupe électrogène, et il s’occupe de tout ce qui concerne le petit entretien. Son insertion dans la vie professionnelle au village est un peu plus difficile car il n’y a pas beaucoup de véhicules à Bipindi et nous devons lui faire encore plus de publicité.
Le jour de la rentrée, nous avons reçu la visite de la Banque Mondiale, impliquée dans la région en raison du pipeline Tchad-Kribi passant dans la zone de Bipindi et des campements Pygmées.
La Banque Mondiale a financé ce pipeline et des indemnités devaient être accordées aux communautés que sa construction a lésées. Les Pygmées Bagyeli ont été grandement lésés mais n’ont guère profité de ces indemnités…
Mais, à l’occasion de sa visite, la Banque Mondiale a reconnu que, par son expérience et sa connaissance du terrain et grâce à sa méthode parfaitement adaptée à la vie et à la culture pygmées, le Fondaf est la structure la plus apte en matière d’éducation et d’intégration des populations Pygmées Bagyeli.
Chers Parrains et Marraines, au nom de tous ces jeunes enfants Bagyeli, je vous remercie très sincèrement de votre soutien et vous adresse toute notre reconnaissance.
Luz Amparo
NKOMI
Coordinatrice du FONDAF
Bipindi, novembre 2006
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