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Haïti

Le séisme
meurtrier et dévastateur du 12 janvier dernier a tué bien des espoirs. Etant
déjà très loin d’être satisfaisante, la vie des habitants de Port-au-Prince et
même de ceux de la province, est devenue à la fois triste et douloureuse,
puisque près de 300.000 personnes sont mortes. Des milliers de gens sont
ajoutées au nombre des handicapés. Toutes les catégories sociales ont subi de
grosses pertes matérielles dont le prolétariat auquel font également partie les
enseignants.
Condition déshumanisante et révoltante, car des milliers de personnes se voient
obligées de se regrouper dans des camps, à la merci des ONG. Certaines gens
pouvaient rester dans leur propriété, même si leur maison avait été détruite.
Les habitants qui vivent dans les plaines à Port-au-Prince disposent
généralement de plus d’espace et peuvent ainsi éviter les camps. A Croix des
Bouquets, par exemple, il n’y avait aucun camp d’hébergement durant la première
semaine après le 12 janvier. Un voisin qui n’avait que l’espace de sa maison
habitait avec son voisin le plus proche, dans la fraternité. Comme conséquence,
les victimes de Croix des Bouquets étaient oubliées. Par stratégie de survie,
les camps d’hébergements se sont multipliés, mais parfois sans être réellement
habités.