Mot-clé - Filles

Fil des billets

mercredi 15 mai 2019

Kinshasa : Sarah et ses soeurs, enfants martyrisées

Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants des rues de Kinshasa.

Sarah, Esther et Rachel, enfants abandonnées à Kinshasa

Sarah

Âgée de 15 ans, Sarah est orpheline de mère. Nous n’avons aucune information sur son père qui a abandonné la maman avant même la naissance de Sarah.
Plusieurs années après, la maman a eu deux autres petites filles prénommées Esther et Rachel, avec un autre homme qui vit actuellement au Nord-Kivu.
Esther a aujourd’hui 8 ans et Rachel 6 ans.

La famille vivait alors Kisangani dans la province de Tshopo, au Nord-Est du pays quand la maman est subitement décédée d’une maladie des mains.
Après les obsèques, les tantes maternelles ont emmené les trois sœurs avec elles à Kinshasa. Mais la discorde est rapidement intervenue entre les tantes, aucune d’entre elles ne voulant prendre en charge les enfants.

Alors elles ont déclaré que le comportement des filles était suspect, faisant courir la rumeur qu’elles étaient ensorcelées, les accusant d’avoir fait mourir leur mère.
Un jour, les tantes ont conduit de force les enfants dans une église du réveil à triste réputation, affirmant qu’elles étaient des sorcières et qu’elles devaient rester là pour être exorcisées.

Lire la suite...

dimanche 28 avril 2019

Kinshasa : Edwige, fille des rues stigmatisée par ses frères

Pour nous aider, vous pouvez parrainer les enfants des rues de Kinshasa.

Edwige, fille des rues de Kinshasa apprentie couturière

Edwige

Âgée de 14 ans environ, Edwige est la plus jeune d’une famille de 7 enfants originaire de Kinshasa. Alors qu’elle avait 6 ans, ses parents sont morts et elle a été placée chez une de ses tantes au Congo Central.

L’an dernier, sa tante l’a tenue pour responsable du décès d’une des ses cousines, elle l’a accusée de sorcellerie et l’a renvoyée à Kinshasa. A son arrivée, ses frères l’amenèrent à l'église de réveil de leur oncle pour la délivrer de sa sorcellerie, mais l'oncle ne réussit pas à exorciser la fille, il prétendit qu'elle avait une grande sorcellerie et la chassa de son église.

Ses frères ont récupéré Edwige pour l'amener dans une autre église mais comme le pasteur n'arrivait pas non plus à la délivrer, ils la ramenèrent en famille. Peu de temps après, une autre cousine décéda et Edwige fut chassée de la maison. Elle se retrouva dans la rue au rond point Ngaba, ce sont les policiers qui l'amenèrent au centre Ndako Ya Biso.

Lire la suite...

mercredi 3 mai 2017

Au Burkina, l'école de la deuxième chance

en savoir plus : parrainer un enfant au Burkina Faso

L’AZN est un groupement de onze villages. Le CIER qui encadre les programmes scolaires permet la scolarisation des enfants au Primaire, au Secondaire et pour certains à l’Université.
Elèves des écoles de la région de Guié au Bukina Faso Depuis que le CIER a mis en place le système de parrainages scolaires, SOS Enfants s’est engagé à ses côtés, avec le soutien de ses fidèles parrains et marraines, pour permettre l’accès à l’éducation au plus grand nombre. Ce sont ainsi des milliers d’enfants qui ont pu être scolarisés.
Malheureusement, il reste encore des enfants qui n’ont toujours pas accès à l’école.
Et un autre constat s’impose, certains abandonnent avant d’avoir terminé leur cycle du primaire. Plusieurs raisons à cela : la plus fréquente est d’ordre économique mais le découragement de l’enfant est bien souvent en cause. Les classes de CP sont surchargées et accueillent parfois plus de 80 élèves. Comment trouver sa place dans ces conditions lorsque l’on a besoin d’un peu plus d’encadrement ?

On perd vite pied, on ne trouve pas d’aide à la maison car la famille est souvent analphabète et, peu à peu, on se résigne à abandonner …

Lire la suite...

mardi 25 avril 2017

Alphabétisation des filles de la rue à Kinshasa

en savoir plus sur ce centre pour enfants des rues à Kinshasa

Alphabétisation des filles de la rue au Centre Ndako Ya Biso à Kinshasa Parmi les activités que Ndako Ya Biso propose aux filles hébergées dans le centre qui leur est réservé, l’alphabétisation occupe une place centrale pour leur épanouissement. Elle a lieu quatre fois par semaine. Cette activité permet aux enfants de retrouver un équilibre, une estime de soi, de se considérer et en même temps de réaliser quelque chose d’important.

Dans la rue, la majorité d’entre elles ont perdu tout bon sens et elles ont toutes perdu le goût d’apprendre. Une fois accueillies au Centre Ndako Ya Biso, elles sont remises en confiance, avec difficulté pour certaines, plus facilement pour d’autres. Après un temps d’apprivoisement et d’encouragement, elles acceptent toutes les premières séances de remise à niveau.

Les résultats sont probants : celles qui présentaient des difficultés font preuve de leurs capacités et se rendent compte qu’elles obtiennent des résultats et sont capables d’apprendre et de bien faire.

Lire la suite...