Rwanda : stabilisation des orphelins dans leur famille
Par Anne Oberlé le mardi 24 octobre 2017, 15:54 - Rwanda - Orphelins et enfants vulnérables - Lien permanent
savoir comment aider les orphelins du Sida
De par leur histoire même, les
orphelins sont confrontés très jeunes à des réalités complexes et difficiles.
Nous devons rester à leurs côtés pour les accompagner et les aider à surmonter
toutes les épreuves qui s’abattent sur eux dès leur plus jeune âge.
Tous sont orphelins de père, mais bien trop souvent de
mère aussi. Si leur mère est encore là, elle est la plupart du temps atteinte
par le VIH elle aussi, faible et fatiguée, malade, avec de longues périodes où
elle ne peut effectuer aucun travail.
L’occupation de ces mamans est toujours assez physique : elles cherchent des travaux ménagers à effectuer, se proposent sur les chantiers pour transporter l’eau, les briques, cherchent du travail dans les champs des autres, etc.
Certaines sont de petites commerçantes occasionnelles, elles se procurent comme elles peuvent des produits divers qu’elles essaient ensuite de revendre. Elles tentent désespérément de faire tourner un maigre stock de fruits, de légumes ou de charbon de bois qu’elles n’arrivent bien souvent pas à reconstituer

L’occupation de ces mamans est toujours assez physique : elles cherchent des travaux ménagers à effectuer, se proposent sur les chantiers pour transporter l’eau, les briques, cherchent du travail dans les champs des autres, etc.
Certaines sont de petites commerçantes occasionnelles, elles se procurent comme elles peuvent des produits divers qu’elles essaient ensuite de revendre. Elles tentent désespérément de faire tourner un maigre stock de fruits, de légumes ou de charbon de bois qu’elles n’arrivent bien souvent pas à reconstituer
Certains enfants vivent avec
leur grand-mère âgée qui ne parvient pas à assumer toutes les besoins vitaux
quotidiens et à payer le loyer de l’unique pièce où ils s’entassent.

On impose souvent à l’enfant des tâches et des responsabilités, qui vues d’ici, ne sont pas de leur âge.
Par habitude l’ainé prend toujours soin du plus jeune des enfants.
Les tâches domestiques ne manquent pas : aller chercher l’eau chaque jour, le bois si on est à la campagne, faire la lessive, le nettoyage de la maison, de la cour...
Et le soir, on mangera si on a trouvé quelque chose à préparer.
L’accès à un repas quotidien (on ne parle même pas de deux
repas pas jour, ce qui reste illusoire) est prioritaire mais le maintien dans
un logement l’est tout autant.
Ceux qui vivent dans des locations sont régulièrement chassés. Beaucoup recherchent des maisons en chantier dans lesquelles les propriétaires les acceptent en attendant la fin des travaux.
En périphérie de Gisenyi ou plus loin dans les collines on trouve des familles propriétaires de leur petite parcelle occupée par une petite maison bien souvent délabrée. Ils ne peuvent prendre en charge les réparations et l’état de la maison se dégrade de saison en saison.
Nous allons essayer avec le Point d’Ecoute de reprendre cette action « d’amélioration de l’habitat » que nous avions menée il y a quelques années.
Certaines familles ont été identifiées et nous allons les aider à préserver leur petite maison. Car le climat n’est pas toujours clément, il peut faire froid et les pluies sont souvent violentes.
Ces derniers mois, plusieurs fratries ont connu le
décès de leur maman, l’emprisonnement d’une autre... Il faut noter la force de
ces enfants confrontés à ces évènements, leur capacité à dépasser
l’épreuve.
Le rôle et la présence des animateurs du Point d’Ecoute est alors essentielle et déterminante. Il suffit de voir le regard que portent ces enfants sur leur animateur et la foi qu’ils mettent dans le Point d’Ecoute pour comprendre tout le poids de l’action entreprise auprès de cette population si vulnérable.

On impose souvent à l’enfant des tâches et des responsabilités, qui vues d’ici, ne sont pas de leur âge.
Par habitude l’ainé prend toujours soin du plus jeune des enfants.
Les tâches domestiques ne manquent pas : aller chercher l’eau chaque jour, le bois si on est à la campagne, faire la lessive, le nettoyage de la maison, de la cour...
Et le soir, on mangera si on a trouvé quelque chose à préparer.

Ceux qui vivent dans des locations sont régulièrement chassés. Beaucoup recherchent des maisons en chantier dans lesquelles les propriétaires les acceptent en attendant la fin des travaux.
En périphérie de Gisenyi ou plus loin dans les collines on trouve des familles propriétaires de leur petite parcelle occupée par une petite maison bien souvent délabrée. Ils ne peuvent prendre en charge les réparations et l’état de la maison se dégrade de saison en saison.
Nous allons essayer avec le Point d’Ecoute de reprendre cette action « d’amélioration de l’habitat » que nous avions menée il y a quelques années.
Certaines familles ont été identifiées et nous allons les aider à préserver leur petite maison. Car le climat n’est pas toujours clément, il peut faire froid et les pluies sont souvent violentes.

Le rôle et la présence des animateurs du Point d’Ecoute est alors essentielle et déterminante. Il suffit de voir le regard que portent ces enfants sur leur animateur et la foi qu’ils mettent dans le Point d’Ecoute pour comprendre tout le poids de l’action entreprise auprès de cette population si vulnérable.
Commentaires
Ces enfants ont besoin d'aide, pour 10€/mois vous pouvez parrainer un de ces enfants . faire des cadeaux via la site sos enfants .