Rwanda : des attentes et beaucoup d’espoir
Par Anne Oberlé le vendredi 6 septembre 2019, 17:44 - Rwanda - Orphelins et enfants vulnérables - Lien permanent
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Des enfants et des familles
qui sont de plus en plus nombreux à exprimer des attentes et beaucoup d’espoirs
vis-à-vis du Point d’Ecoute.
De nouveaux enfants rejoignent la vie dans la rue. Certains rentrent chez leurs parents le soir, d’autres recherchent des lieux comme des maisons en construction, les abords des marchés, etc. pour passer la nuit.
Au moment de
la rentrée scolaire, une trentaine d’enfants des rues ont repris le chemin de
l’école. Certains étaient déscolarisés depuis 4 ans. Pour la plupart d’entre
eux, c’est bien l’école qui les stabilise. Bien que plus grands et plus âgés
que la moyenne des enfants de leur classe, ils s’assoient sans honte sur les
bancs de l’école primaire et obtiennent le plus souvent d’excellents résultats.
Malgré leur âge, malgré leur taille, parmi les autres élèves bien plus jeunes,
ils sont fiers des bonnes notes obtenues. Les difficultés à la maison n’ont pas
disparu mais ces notes les motivent pour persévérer et ne pas abandonner.
Espérons que cela va se renforcer dans la durée !
De nouveaux enfants rejoignent la vie dans la rue. Certains rentrent chez leurs parents le soir, d’autres recherchent des lieux comme des maisons en construction, les abords des marchés, etc. pour passer la nuit.

Depuis quelque temps, le Point
d’Ecoute se trouve également confronté à des jeunes venant de très loin, de
Kigali, de l’est du pays ou même du Congo voisin.
Ces dernières semaines, un animateur a déjà fait plusieurs voyages à Kibuye pour ramener les enfants dans leur famille. Cela se fait en partenariat avec les autorités locales qui doivent dorénavant s’assurer de la stabilité de ces enfants.
Prochainement, trois jeunes enfants congolais doivent être raccompagnés à Goma. Les démarches administratives sont en cours. Notre partenaire congolais APROJED pourra prendre le relais.
Pourquoi cette recrudescence d’enfants dans les rues ? La misère des familles est la première cause. A cela s’ajoutent les séparations des parents, le décès de l’un des deux et le remariage qui entraine souvent un rejet pour les enfants nés lors de la première union. Les mamans, pour la plupart petites commerçantes, sont confrontées à l’organisation nouvelle de la vie économique. Le commerce ambulant est maintenant interdit. On doit s’installer sur les sites des marchés, y être identifié et être en règle avec la législation. Certaines femmes essaient toujours de ramener frauduleusement d’Ouganda ou de Goma des vêtements d’occasion, de seconde main, parce qu’elles n’ont pas de capital suffisant pour acheter des produits autorisés. Lorsqu’elles sont interpellées, leur stock est détruit.
Les parents partent très tôt le matin et reviennent à la tombée de la nuit. Il est difficile de s’assurer que les enfants vont bien à l’école et qu’ils ne choisissent pas de descendre dans la rue pour chercher un petit job qui leur permettra de gagner de quoi s’acheter ne serait-ce qu’un seul beignet.
Les enfants scolarisés près du Point d’Ecoute viennent toujours prendre le repas du midi. Certains préfèrent parcourir 1h30 de trajet à pied le matin et être dans une école proche pour venir déjeuner !
Le repas du soir, le seul de la
journée pour la plupart des enfants, reste toujours conditionné à ce que les
parents auront gagné dans la journée.
Ces derniers mois, de nouveaux enfants viennent également rejoindre les rangs du Point d’Ecoute. Leur point commun est de vivre avec une maman seule et infectée par le virus du sida. Ils vivent en ville ou dans les quartiers périphériques. Très peu de ces familles sont propriétaires de leur logement. Elles déménagent au gré des expulsions. Les enfants rencontrent de grands problèmes à l’école, ils ont de graves soucis de concentration et n’obtiennent pas de bons résultats pour la plupart d’entre eux.
Avec l’ensemble des familles regroupées au sein du Point d’Ecoute, quelle que soit la raison de leur présence, nous essayons de les amener à se regrouper en association, à cotiser un tant soit peu au sein d’une cagnotte qui leur tiendra lieu de mutuelle. Ces groupes ont aussi vocation à créer, à renforcer le lien social.
Toujours dans l’urgence de la survie, ces familles, ces mamans oublient aussi parfois l’importance d’être à la maison pour encadrer, surveiller leurs enfants.
Lors des réunions de ces groupes, les animateurs les amènent à réfléchir et à discuter sur ces thèmes et sur la vie en général (l’hygiène, comment aborder la question des maladies sexuellement transmissibles avec les enfants, etc.).

Ces dernières semaines, un animateur a déjà fait plusieurs voyages à Kibuye pour ramener les enfants dans leur famille. Cela se fait en partenariat avec les autorités locales qui doivent dorénavant s’assurer de la stabilité de ces enfants.
Prochainement, trois jeunes enfants congolais doivent être raccompagnés à Goma. Les démarches administratives sont en cours. Notre partenaire congolais APROJED pourra prendre le relais.
Pourquoi cette recrudescence d’enfants dans les rues ? La misère des familles est la première cause. A cela s’ajoutent les séparations des parents, le décès de l’un des deux et le remariage qui entraine souvent un rejet pour les enfants nés lors de la première union. Les mamans, pour la plupart petites commerçantes, sont confrontées à l’organisation nouvelle de la vie économique. Le commerce ambulant est maintenant interdit. On doit s’installer sur les sites des marchés, y être identifié et être en règle avec la législation. Certaines femmes essaient toujours de ramener frauduleusement d’Ouganda ou de Goma des vêtements d’occasion, de seconde main, parce qu’elles n’ont pas de capital suffisant pour acheter des produits autorisés. Lorsqu’elles sont interpellées, leur stock est détruit.
Les parents partent très tôt le matin et reviennent à la tombée de la nuit. Il est difficile de s’assurer que les enfants vont bien à l’école et qu’ils ne choisissent pas de descendre dans la rue pour chercher un petit job qui leur permettra de gagner de quoi s’acheter ne serait-ce qu’un seul beignet.
Les enfants scolarisés près du Point d’Ecoute viennent toujours prendre le repas du midi. Certains préfèrent parcourir 1h30 de trajet à pied le matin et être dans une école proche pour venir déjeuner !

Ces derniers mois, de nouveaux enfants viennent également rejoindre les rangs du Point d’Ecoute. Leur point commun est de vivre avec une maman seule et infectée par le virus du sida. Ils vivent en ville ou dans les quartiers périphériques. Très peu de ces familles sont propriétaires de leur logement. Elles déménagent au gré des expulsions. Les enfants rencontrent de grands problèmes à l’école, ils ont de graves soucis de concentration et n’obtiennent pas de bons résultats pour la plupart d’entre eux.
Avec l’ensemble des familles regroupées au sein du Point d’Ecoute, quelle que soit la raison de leur présence, nous essayons de les amener à se regrouper en association, à cotiser un tant soit peu au sein d’une cagnotte qui leur tiendra lieu de mutuelle. Ces groupes ont aussi vocation à créer, à renforcer le lien social.
Toujours dans l’urgence de la survie, ces familles, ces mamans oublient aussi parfois l’importance d’être à la maison pour encadrer, surveiller leurs enfants.
Lors des réunions de ces groupes, les animateurs les amènent à réfléchir et à discuter sur ces thèmes et sur la vie en général (l’hygiène, comment aborder la question des maladies sexuellement transmissibles avec les enfants, etc.).

Notre soutien demeure
essentiels pour ces enfants.
Merci infiniment de répondre à leur espoir d’une vie meilleure.
Pour
soutenir notre action, vous pouvez vous aussi
parrainer un
orphelin au Rwanda.