Réinsertion des enfants des rues au Rwanda
Par Anne Oberlé le jeudi 26 octobre 2017, 15:22 - Rwanda - Les enfants des rues - Lien permanent
en savoir plus sur le parrainage d'un enfant vulnérable au Rwanda
Les familles et le Point
d’Ecoute main dans la main
La problématique des enfants des rues à Gisenyi a
beaucoup évolué ces dernières années. Agissant de concert, les autorités
administratives et les acteurs de la société civile ont mis en place des plans
d’action pour tenter de résoudre ce problème. Avec l’aide de la police, tout
est mis en œuvre aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus d’enfants qui passent la
nuit dans la rue.
Mais la cause qui conduit un enfant dans la rue reste toujours la même, douloureusement présente : la misère au sein de sa famille et le besoin de recherche de nourriture. Ce phénomène est encore plus marqué quand la maman est seule pour élever ses enfants.

Mais la cause qui conduit un enfant dans la rue reste toujours la même, douloureusement présente : la misère au sein de sa famille et le besoin de recherche de nourriture. Ce phénomène est encore plus marqué quand la maman est seule pour élever ses enfants.
Dans certains quartiers plus
sensibles de Gisenyi, on trouve encore de nombreux mineurs isolés. Mais il
devient exceptionnel qu’ils restent longtemps dans la rue. Ils sont assez vite
identifiés et dès lors le travail de réunification avec la famille peut se
faire.
La réunification d’un enfant est toujours une histoire personnelle entre l’enfant et sa famille, ou son tuteur. Les animateurs ne sont là que pour faire le lien, favoriser le retour de l’enfant et veiller ensuite à la stabilité de la situation familiale.
Les parents sont dépassés par une réalité économique
difficile où chaque jour est un nouveau défi : trouver de quoi subvenir aux
besoins vitaux.
On impose souvent à l’enfant des tâches et des responsabilités, qui vues d’ici, ne sont pas de leur âge. Par habitude, l’ainé prend toujours soin du plus jeune des enfants.

Les tâches domestiques ne manquent pas : aller chercher l’eau chaque jour, le bois si on est à la campagne, faire la lessive, le nettoyage de la maison, de la cour.
Et le soir, on ne mangera que si la maman a trouvé de quoi préparer un repas.

Est-ce qu’on trouvera le temps d’aller à l’école ?
Pour certains, oui, mais pour beaucoup d’autres, le besoin impératif de se nourrir les entraîne loin des salles de classe pour chercher de quoi manger.
Entièrement absorbés par leur quête de subsistance, les parents partent au petit jour et ne rentrent que le soir.
Livré à lui-même, l’enfant est à la merci des mauvaises rencontres qui lui feront quitter le droit chemin.
Il arrive alors que les parents appellent à l’aide le Point d’Ecoute pour intervenir.
Les enfants qui sont scolarisés près du Point d’Ecoute peuvent venir y prendre un repas chaud à midi : un service très apprécié qui aide au maintien à l’école des enfants, mais dont hélas ne peuvent profiter ceux qui habitent loin
Pendant les vacances, ils sont nombreux à venir passer la journée au Centre. On y joue, on y mange, on révise un petit peu les leçons...
Certains en profitent même pour se laver et nettoyer
leurs vêtements. Beaucoup de nos enfants vivent dans leur propre famille mais
on constate que celle-ci est tellement dépassée par les problèmes quotidiens
qu’elle n’arrive plus à réfléchir aux priorités. Tout devient prioritaire
!
La question du logement est aussi un frein à la stabilisation des familles.
Ceux qui vivent dans des locations en sont régulièrement chassés pour non paiement du loyer. Ils se rabattent alors sur des maisons en chantier dans lesquelles les propriétaires les acceptent en attendant la fin des travaux.
Nos familles vulnérables qui sont propriétaires de leur petite parcelle ne sont bien souvent guère mieux lotis. Ils n’ont la plupart du temps qu’une maison délabrée qu’ils n’ont pas les moyens de réhabiliter. Les toitures sont les premières à céder, laissant passer l’eau et le vent. Pourtant, le climat n’est pas toujours clément, il peut faire froid, les pluies sont violentes.
Nous allons essayer de renouveler l’action « d’amélioration de l’habitat » que nous avions menée il y a quelques années. Plusieurs familles ont été identifiées et nous allons les aider à remettre en état leur petite maison.
Près de 20 ans après la création du Point d’Ecoute, l’action auprès des enfants des rues a malheureusement toujours sa raison d’exister. Un grand nombre de jeunes devenus aujourd’hui adultes lui doivent beaucoup mais très nombreux sont encore les enfants qui comptent sur notre aide et sur la présence de nos animateurs.
La joie et l’insouciance des enfants dans
la cour du Point d’Ecoute montre mieux que des mots combien ces petites
parenthèses sont importantes pour eux, combien l’aide du Point d’Ecoute leur
est indispensable et vitale.
La réunification d’un enfant est toujours une histoire personnelle entre l’enfant et sa famille, ou son tuteur. Les animateurs ne sont là que pour faire le lien, favoriser le retour de l’enfant et veiller ensuite à la stabilité de la situation familiale.

On impose souvent à l’enfant des tâches et des responsabilités, qui vues d’ici, ne sont pas de leur âge. Par habitude, l’ainé prend toujours soin du plus jeune des enfants.

Les tâches domestiques ne manquent pas : aller chercher l’eau chaque jour, le bois si on est à la campagne, faire la lessive, le nettoyage de la maison, de la cour.
Et le soir, on ne mangera que si la maman a trouvé de quoi préparer un repas.

Est-ce qu’on trouvera le temps d’aller à l’école ?
Pour certains, oui, mais pour beaucoup d’autres, le besoin impératif de se nourrir les entraîne loin des salles de classe pour chercher de quoi manger.
Entièrement absorbés par leur quête de subsistance, les parents partent au petit jour et ne rentrent que le soir.
Livré à lui-même, l’enfant est à la merci des mauvaises rencontres qui lui feront quitter le droit chemin.
Il arrive alors que les parents appellent à l’aide le Point d’Ecoute pour intervenir.
Les enfants qui sont scolarisés près du Point d’Ecoute peuvent venir y prendre un repas chaud à midi : un service très apprécié qui aide au maintien à l’école des enfants, mais dont hélas ne peuvent profiter ceux qui habitent loin
Pendant les vacances, ils sont nombreux à venir passer la journée au Centre. On y joue, on y mange, on révise un petit peu les leçons...

La question du logement est aussi un frein à la stabilisation des familles.
Ceux qui vivent dans des locations en sont régulièrement chassés pour non paiement du loyer. Ils se rabattent alors sur des maisons en chantier dans lesquelles les propriétaires les acceptent en attendant la fin des travaux.
Nos familles vulnérables qui sont propriétaires de leur petite parcelle ne sont bien souvent guère mieux lotis. Ils n’ont la plupart du temps qu’une maison délabrée qu’ils n’ont pas les moyens de réhabiliter. Les toitures sont les premières à céder, laissant passer l’eau et le vent. Pourtant, le climat n’est pas toujours clément, il peut faire froid, les pluies sont violentes.
Nous allons essayer de renouveler l’action « d’amélioration de l’habitat » que nous avions menée il y a quelques années. Plusieurs familles ont été identifiées et nous allons les aider à remettre en état leur petite maison.
Près de 20 ans après la création du Point d’Ecoute, l’action auprès des enfants des rues a malheureusement toujours sa raison d’exister. Un grand nombre de jeunes devenus aujourd’hui adultes lui doivent beaucoup mais très nombreux sont encore les enfants qui comptent sur notre aide et sur la présence de nos animateurs.

Pour favoriser sa réinsertion, vous pouvez parrainer un enfant des rues au Rwanda.