Orphelinat des Filles de Marie, retour de mission
Par Anne Oberlé le vendredi 15 janvier 2010, 20:17 - Madagascar - Orphelinats Filles de Marie - Lien permanent
en savoir plus sur l'orphelinat de l'Ile Ste Marie à Madagascar
Compte-rendu de mission à Madagascar
Pendant mon séjour à Madagascar j’ai consacré près d’un mois aux orphelinats
des Filles de Marie que SOS Enfants soutient grâce à votre aide. J’ai rencontré
toutes les fillettes, discuté avec chacune d’entre elles et c’est avec beaucoup
d’émotion que j’ai entendu le récit de leur vie. Qu’elles soient réellement
orphelines ou qu’elles aient été abandonnées ou rejetées, toutes leurs
histoires ont pour dénominateur commun une grande misère.
La majorité de ces fillettes n’a plus d’attaches familiales et ne quitte jamais ces orphelinats qui sont devenus leur maison. Ici, elles sont épanouies et créent entre elles des liens très forts de solidarité et d’amitié. Que ce soit dans l’aide aux plus jeunes, dans les études ou dans l’accomplissement des tâches ménagères, tout se fait sans complications, sans jérémiades et même dans une grande gaîté.

La majorité de ces fillettes n’a plus d’attaches familiales et ne quitte jamais ces orphelinats qui sont devenus leur maison. Ici, elles sont épanouies et créent entre elles des liens très forts de solidarité et d’amitié. Que ce soit dans l’aide aux plus jeunes, dans les études ou dans l’accomplissement des tâches ménagères, tout se fait sans complications, sans jérémiades et même dans une grande gaîté.
Sur l’île Ste Marie, je suis
arrivée dans un orphelinat en pleine effervescence. J’ai participé, avec toutes
vos protégées, à la préparation de la bénédiction d’une nouvelle école. De la
plus petite à la plus grande chacune a préparé, cuisiné, astiqué. La bonne
humeur était telle que c’était déjà la fête, trois jours avant la cérémonie. Le
jour venu, elles ont dansé et chanté avec un entrain qui faisait plaisir à
voir.
Les festivités
achevées, elles sont revenues à leur quotidien assez chargé entre les études et
les corvées domestiques.
Heureusement, le mercredi après-midi et le week-end, les plus grandes organisent régulièrement des matchs de basket avec les jeunes de la ville d’Ambodifotatra. Les plus jeunes pensionnaires y participent en supportrices extrêmement attentives et motivées. Et puis, lorsqu’elles le peuvent, les sœurs organisent des grands pique-niques à la plage, véritables expéditions dans de grands éclats de rire.
La remise des lettres et
des petits cadeaux des Parrains et Marraines a été un grand moment de joie, les
plus grandes lisaient leur courrier aux plus petites et, pour finir, tout à été
collé sur les murs de la salle d’études pour que chacune y ait accès. De
nombreux cadeaux ont été partagés, surtout avec les plus petites.
A Antalaha, j’ai trouvé Sœur Marie Goretti épuisée et déprimée par deux cambriolages successifs. Ne disposant que de faibles revenus pour faire vivre son foyer, elle s’est résolue à n’accueillir que 17 orphelines alors que 60 lits sont disponibles et elle a renoncé à payer un gardien de nuit pour faire des économies.

Les bâtiments sont en mauvais état et certains travaux doivent être exécutés d’urgence pour éviter l’aggravation des problèmes. Certaines fillettes ont déjà été déplacées dans les autres orphelinats de la communauté des Filles de Marie. Alors, pour donner à chacune une chance égale, SOS Enfants a étendu son aide aux orphelines d’Antalaha et de Sambava.
A Majunga, j’ai retrouvé
60 orphelines que je connaissais déjà pour la plupart. J’ai revu Marie-Louise
Lathame dont je vous ai déjà parlé, toujours aussi studieuse et motivée, elle
est maintenant en 3ème année de Droit.
J’ai aussi retrouvé la petite Eva, si espiègle et attachante et qui a failli mourir de la fièvre jaune il y a quelques mois. Et aussi Sarah et Rosine, enfants des rues que Soeur Marie-Angèle avait recueillies pendant mon séjour en 2007.
Chers parrains et marraines, je suis revenue avec la conviction profonde que toutes ces orphelines ont eu une chance inespérée de vous trouver sur leur chemin. Lorsqu’on circule dans les rues de Madagascar on rencontre tellement d’enfants contraints à la mendicité, livrés à eux-mêmes, cherchant leur pitance dans les tas d’ordures et n’ayant d’autre espoir que de survivre au milieu de la misère… Votre aide est plus que jamais indispensable. Vous avez sorti Marie-Louise, Eva, Sarah, Rosine et toutes leurs camarades d’un destin terriblement sombre. Vous leur offrez les meilleures conditions pour préparer leur avenir et entrer dans la vie adulte avec de solides atouts en poche, une éducation, une bonne santé, un métier qui leur permettra de gagner leur vie dignement.
SOS Enfants, avec votre aide, poursuivra cette mission qui est de donner une chance aux enfants les plus démunis. Toute l’équipe vous remercie et vous est profondément reconnaissante de votre générosité qui ne se dément pas.

Heureusement, le mercredi après-midi et le week-end, les plus grandes organisent régulièrement des matchs de basket avec les jeunes de la ville d’Ambodifotatra. Les plus jeunes pensionnaires y participent en supportrices extrêmement attentives et motivées. Et puis, lorsqu’elles le peuvent, les sœurs organisent des grands pique-niques à la plage, véritables expéditions dans de grands éclats de rire.

A Antalaha, j’ai trouvé Sœur Marie Goretti épuisée et déprimée par deux cambriolages successifs. Ne disposant que de faibles revenus pour faire vivre son foyer, elle s’est résolue à n’accueillir que 17 orphelines alors que 60 lits sont disponibles et elle a renoncé à payer un gardien de nuit pour faire des économies.

Les bâtiments sont en mauvais état et certains travaux doivent être exécutés d’urgence pour éviter l’aggravation des problèmes. Certaines fillettes ont déjà été déplacées dans les autres orphelinats de la communauté des Filles de Marie. Alors, pour donner à chacune une chance égale, SOS Enfants a étendu son aide aux orphelines d’Antalaha et de Sambava.

J’ai aussi retrouvé la petite Eva, si espiègle et attachante et qui a failli mourir de la fièvre jaune il y a quelques mois. Et aussi Sarah et Rosine, enfants des rues que Soeur Marie-Angèle avait recueillies pendant mon séjour en 2007.
Chers parrains et marraines, je suis revenue avec la conviction profonde que toutes ces orphelines ont eu une chance inespérée de vous trouver sur leur chemin. Lorsqu’on circule dans les rues de Madagascar on rencontre tellement d’enfants contraints à la mendicité, livrés à eux-mêmes, cherchant leur pitance dans les tas d’ordures et n’ayant d’autre espoir que de survivre au milieu de la misère… Votre aide est plus que jamais indispensable. Vous avez sorti Marie-Louise, Eva, Sarah, Rosine et toutes leurs camarades d’un destin terriblement sombre. Vous leur offrez les meilleures conditions pour préparer leur avenir et entrer dans la vie adulte avec de solides atouts en poche, une éducation, une bonne santé, un métier qui leur permettra de gagner leur vie dignement.
SOS Enfants, avec votre aide, poursuivra cette mission qui est de donner une chance aux enfants les plus démunis. Toute l’équipe vous remercie et vous est profondément reconnaissante de votre générosité qui ne se dément pas.
Sylvie
NICOULIN
Responsable secteur Madagascar
Si vous le souhaitez, vous pouvez parrainer l'orphelinat Ste Marie à Madagascar.
Commentaires
bonjour,
Voilà un moment que je lis vos message sur le site, je voulais juste vous dire BRAVO pour ce que vous faites pour tous ces enfants.
j'ai vécu un an à Madagascar et participé à un cours de CP sur l'Ile Ste Marie. J’ai suivi pendant mon séjour une petite fille et lui ai appris à se brosser les dents, à se laver correctement. Cela a été un drame quand il a fallu que je rentre en France. Après mon retour en France, je me suis longtemps renseignée pour construire un orphelinat. Malheuresement les finances n'on pas suivi et je me suis trouvée contrainte de rester en France.
C'est pour cela que j’aime lire les messages sur les orphelinats qui se trouvent sur cette magnifique ile, et voir qu'il y a des gens pour s'en occuper. Encore bravo pour eux et votre volonté. Cordialement, Madame Véronique Boulnois.